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Après avoir été diplômée du Conservatoire de Saint-Pétersbourg[2], Varvara participe à une saison à l’opéra de Kiev (1882-1883) en compagnie d’Ilya Setov puis devient titulaire à l’opéra de Tiflis (1883-1893)[1]. Elle interprète également des thèmes en géorgien. Elle devient professeur au conservatoire de Moscou de 1893 à 1924 bien qu’elle enseignait déjà depuis 1883 dans une école de musique de Tiflis dont son mari M. Ippolitov-Ivanov en était le directeur. Ses talents de chanteuse furent grandement mis en valeur par le compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski qui essaya de la convaincre de chanter pour le Théâtre Impérial de Moscou dans un premier temps avant de se raviser pour finalement insister afin qu’elle se montre à la métropole, à Saint-Pétersbourg. Il semblait en effet que quelqu’un à Moscou était déjà installé et pouvait entravé son potentiel succès[3]. Il dira dans une lettre en 1888 depuis Kline[3] : « Votre voix a un charme irrésistible, et il n’y a pas un seul public qui n’y succomberait [...]. »
Durant sa correspondance avec Tchaïkovski, on apprend que V. Zaroudnaïa était peu sûre d’elle et de ses compétences d’artiste. A. M. Proujanski écrit pourtant à propos de ses compétences vocales et scéniques : « Elle avait une voix flexible avec un timbre doux et chaleureux, une musicalité et des compétences scéniques. Elle a interprété des parties lyriques, dramatiques et coloratures avec le même succès »[4]. Piotr Ilitch Tchaïkovsky dit également en 1891[5] :
« La question de la tournée de Varvara Mikhaïlovna, je la considère résolue d'une certaine manière. C'est-à-dire que je commencerai progressivement à m'inquiéter de l'inviter dans l'une des capitales pour la saison printanière. Il faut qu'elle surmonte sa lâcheté et son indécision. Mais en temps voulu, je lui écrirai à ce sujet et lui parlerai oralement. »
V. M. Zaroudnaïa, sur le pas de la porte de sa maison un soir après son retour d’une représentation d’Evgueni Onéguine à l'opéra-théâtre de Tiflis, trouva un nourrisson abandonné dans un panier. Elle et son mari ne possédant pas d’enfant décidèrent de l’adopter, la baptisant d’après l’héroïne de l’opéra de Tchaïkovsky, chanté plus tôt dans la journée par V. Zaroudnaïa[1]. Ainsi, Tchaïkovski c’est épris d'intérêt pour la jeune enfant dont il aurait donné le surnom “chichetchka” soit “petite pomme de pin” durant une visite à Tiflis en 1890[1].
Mikhaïl Ippolitov lui dédie la première et deuxième Romance de son cinquième Opus 4 Romances composé en 1882[6],[7], Varvara et lui étaient alors sur le point de se marier. Il dédia également l’opéra Asya et la romance Elsa Ballad à la chanteuse.
https://en.tchaikovsky-research.net/pages/Bibliography_(1927/28) - “Correspondance de P. I. Tchaïkovski avec M. M. Ippolitov-Ivanov et son épouse V. M. Zarudnaya-Ivanova” (1885-1893) Note : Article incluant 17 lettres de Tchaikovsky à Ippolitov-Ivanov et sa femme Varvara Zarudnaya)