Vallée de la TudeVallée de la Tude
Le site Vallée de la Tude est un site français du réseau Natura 2000 du département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine. SituationDans le sud-est du département de la Charente, le site « Vallée de la Tude »[1],[2] s'étend sur 1 557 hectares, sur le territoire de quatorze communes (Bazac, Bellon, Bors, Chalais, Courgeac, Courlac, Juignac, Médillac, Montboyer, Orival, Rioux-Martin, Ronsenac, Saint-Avit, Saint-Martial), ainsi que sur celui de sept anciennes communes charentaises : Charmant, Chavenat et Juillaguet intégrées à la commune nouvelle de Boisné-La Tude depuis 2016, ainsi que Aignes-et-Puypéroux, Montmoreau-Saint-Cybard, Saint-Amant-de-Montmoreau et Saint-Laurent-de-Belzagot intégrées à la commune nouvelle de Montmoreau depuis 2017. Sur les seize communes du site, près de 80 % de sa superficie est concentrée sur six d'entre elles : environ 30 % sur le territoire de la commune nouvelle de Montmoreau, 17 % sur Chalais, de 9 à 10 % sur les territoires de Boisné-La Tude et Montboyer, et de 6 à 7 % sur ceux de Juignac et Médillac. La zone s'étage entre 25 et 150 mètres d'altitude[3], le long des vallées de la Tude et de plusieurs de ses affluents en tête de bassin, dont le ruisseau de l'Eau Morte, le ruisseau de l'Étang Gouyat (ou le Ribéral), la Gace, la Gaveronne (ou la Planche), le ruisseau de Landuraud et la Velonde[2]. DescriptionLe site « Vallée de la Tude » est un site naturel du réseau Natura 2000[1], c'est-à-dire qu'il est identifié comme site important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées. Il s'agit d'une zone spéciale de conservation validée par un arrêté du ministère de l'Écologie et du Développement durable en date du [4]. Ce petit ensemble alluvial forme un « important corridor entre les bassins de la Charente et de la Garonne » pour le Vison d'Europe[1]. Le site est composé à 37 % de prairies semi-naturelles humides et de prairies mésophiles améliorées, à 30 % de zones urbanisées et industrielles, à 26 % d'autres terres arables, à 4 % de forêts caducifoliées et à 3 % de forêts artificielles en monoculture[1]. Des recensements y ont été effectués au niveau faunistique[1]. FauneEspèces inscrites à l'annexe IISeize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[1].
Autres espècesVingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées[1].
Parmi celles-ci, l'Azuré du serpolet, le Lézard des murailles, les cinq espèces d'amphibiens et les sept espèces de chauves-souris sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
Notes et référencesNotesRéférences
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