Valérie Poirier

Valérie Poirier
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Valérie Poirier, née en 1961 à Rouen, est une dramaturge française résidant à Genève. Comédienne de formation, elle est l'auteure d'une dizaine de pièces de théâtre.

Biographie

Origines et études

Valérie Poirier naît en 1961 à Rouen, en Seine-Maritime[1], de parents franco-algériens[2].

Elle grandit seule avec sa mère, Française[3], dès l'âge de 7 ans à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, avant de s'installer à Genève à l'âge de 20 ans[4].

Elle se forme de 1981 à 1984 à École supérieure d'art dramatique de Genève, puis à la Kleine Académie de Bruxelles de 1985 à 1989[1].

Parcours artistique

Elle est l'une des quatre cocréatrices en 1986 de la Compagnie du revoir, aux côtés d'Anne Bisang, Franziska Kahl et Sophie Bonhôte. Le collectif pratique « un théâtre visuel et militant, sensible à la représentation de la femme »[5]. Après avoir réalisé WC dames à la Maison de quartier de La Jonction à Genève en 1987[6], puis Rumeur au La Bâtie-Festival de Genève, il se dissout en 1988[5].

Elle écrit sa première pièce en 1993, intitulée Quand la vie bégaie. La pièce reçoit le Prix des antennes théâtrales[1].

Elle met en scène sa pièce Chambre froide en 2007 au Théâtre du Pommier à Neuchâtel[7], puis Plagiat en 2009 dans le même théâtre[8]. Elle publie la même année Loin du bal et autres pièces[1], une pièce sur la vieillesse en EMS mise en scène au Théâtre Le Poche à Genève[7].

En 2012, elle écrit et met en scène Pièces détachées au Théâtre des marionnettes de Genève[1]. Contactée par l'Association neuchâteloise pour l'aide à la création littéraire, qui lui octroie une bourse de 10 000 francs avec promesse de publication, elle publie l'année suivante une autobiographie fictionnelle intitulée Ivre avec les escargots[4].

En 2016, elle écrit sur commande d'Hervé Loichemol Un conte cruel, consacré à la violence conjugale, mis en scène par Martine Paschoud à la Comédie de Genève[9].

Distinctions

En 2004, Les Bouches sont récompensées par le prix de la Société suisse des auteurs[10],[11].

En 2006, Valérie Poirier est lauréate du prix "Textes en scène"[12].

En 2017, elle est lauréate du prix suisse de théâtre[13].

Œuvres

Nouvelles

Théâtre

Notes et références

  1. a b c d et e Françoise Nydegger, « La dame aux pièces détachées », Tribune de Genève,‎ , p. 36
  2. Catherine Favre, « Vaccinée contre le bien-penser », L'Impartial (Suisse) et L'Express (Suisse),‎ , p. 13
  3. Étienne Dumont, « Valérie Poirier revient sur une enfance « Ivre avec les escargots » », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne Accès payant)
  4. a b et c Fabrice Gottraux, « Valérie Poirier revient en nouvelles sur son passé », Tribune de Genève,‎ , p. 23
  5. a et b François Marin, « Anne Bisang », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  6. Jean-Michel Meyer, « Des comédiennes font leur toilette sur scène », Journal de Genève,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  7. a et b Marie-Pierre Genecand, « Rire et pleurer avec les personnes âgées », Le Temps,‎
  8. Dominique Bosshard, « Les personnages de Valérie Poirier surfent sur les apparences », L'Impartial,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  9. J.-M. R., « Chronique de la violence conjugale », Générations Plus, no 76,‎ , p. 69 (lire en ligne)
  10. « Valérie Poirier », sur Le Courrier via l'archive Wikiwix, (consulté le )
  11. (de) Sabine Haupt, « Mit offenen Mündern : Valérie Poiriers « Les Bouches » am Genfer Grütli Theater », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 54
  12. « Valérie Poirier - Photographies », sur Le Courrier, (consulté le )
  13. « Valérie Poirier, lauréate du prix suisse de théâtre 2017 », sur La Comédie via l'archive Wikiwix (consulté le )
  14. « Les mots dits: "Ivre avec les escargots" de Valérie Poirier », sur RTS, (consulté le )
  15. (de) Sabine Haupt, « Fahrt ins ewige Eis : Valérie Poiriers Parabel über das Alter am Genfer Théâtre de Poche », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 40
  16. « Valérie Poirier "Palavie et autres pièces" Ed. Campiche », sur RTS, (consulté le )
  17. Katia Berger, « Le retour de la petite sirène », Tribune de Genève,‎ , p. 21
  18. Katia Berger, « « Vie et mort de Petula », un cadavre exquis tout frémissant de pétulance », Tribune de Genève, (consulté le )
  19. Marie-Pierre Genecand, « À Genève, les multiples vies de Petula, 50 ans », Le Temps,‎ , p. 22 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Liens externes