Valérie Glatigny

Valérie Glatigny
Illustration.
Fonctions
Ministre francophone de l'Éducation et de l'Enseignement de promotion sociale. Vice-présidente du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En fonction depuis le
(5 mois et 10 jours)
Ministre-président Élisabeth Degryse
Gouvernement Degryse
Prédécesseur Caroline Désir (Éducation)
Pierre-Yves Jeholet (Promotion sociale)
Ministre francophone de l'Enseignement supérieur, de la Promotion sociale, de la Recherche scientifique, des Hôpitaux universitaires, de l'Aide à la jeunesse, des Maisons de Justice, de la Promotion de Bruxelles, de la Jeunesse et du Sport

(3 ans, 9 mois et 20 jours)
Ministre-président Pierre-Yves Jeholet
Gouvernement Jeholet
Prédécesseur Jean-Claude Marcourt (Enseignement supérieur, Promotion sociale, Recherche)
Rachid Madrane (Aide à la jeunesse, Maisons de Justice, Promotion de Bruxelles, Jeunesse, Sport)
Successeur Françoise Bertieaux

Pierre-Yves Jeholet (Sport et Enseignement de promotion sociale)

Députée fédérale à la Chambre des représentants

(1 mois et 7 jours)
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Marche-en-Famenne
Nationalité Belge
Parti politique Mouvement réformateur

Valérie Glatigny, née le à Marche-en-Famenne[1], est une journaliste, fonctionnaire européenne et femme politique belge libérale. Après une première expérience au sein du gouvernement de la Communauté française de Belgique de 2019 à 2023, elle rentre à nouveau dans un gouvernement, le , en tant que ministre de l’Éducation et de l'Enseignement de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Biographie

Formation

Originaire de la région de Marche-en-Famenne, Valérie Glatigny étudie la philosophie et passe avec succès l’agrégation de philosophie[1].

Carrière professionnelle

Valérie Glatigny commence sa carrière comme journaliste radio. Sa rencontre avec Louis Michel marque un tournant dans sa vie. Il lui propose de rejoindre le Mouvement réformateur et elle accepte[2].

Elle s'installe à Bruxelles et travaille à la Commission européenne aux côtés de Louis Michel, alors commissaire chargé du Développement et de l'Aide humanitaire. Elle travaille aux côtés de la députée européenne Frédérique Ries, et ensuite du président de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe Guy Verhofstadt. Elle travaillera également au sein de la commission sur les libertés civiles, avant d’être choisie par son groupe politique (Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe – Renew Europe) pour devenir conseillère détachée auprès du président du Parlement européen.

Elle se présente pour la première fois au suffrage des électeurs lors des élections européennes du 26 mai 2019, comme première suppléante de la liste MR. Lors de sa campagne, elle met en avant son intérêt pour l'Europe et son « obsession pour le projet européen ». Elle obtient 19 165 voix de préférence.

Lors des nominations pour les postes de ministres du gouvernement de la Communauté française mené par le libéral Pierre-Yves Jeholet, elle crée la surprise en étant nommée ministre de l'Enseignement supérieur, de la Promotion sociale, de la Recherche scientifique, des Hôpitaux universitaires, de l'Aide à la jeunesse, des Maisons de Justice, de la Promotion de Bruxelles, de la Jeunesse et du Sport, par le président du MR, Charles Michel[3]. Elle prête serment le [4].

Le , après 4 années de mandat, elle annonce sa démission pour raison de santé[5],[6]. Elle quitte son activité publique en vue de se consacrer à son travail au Parlement européen, où elle occupe la fonction de chef d'unité au sein du groupe Renew Europe.

Elle est élue députée à la Chambre des représentants à la suite des élections législatives fédérales belges de 2024[7] avec 25 021 voix de préférence. Elle prête serment le 10 juillet devant la Chambre de représentants mais elle est désignée ministre au sein du gouvernement de la Communauté française de Belgique, quelques jours plus tard, et prête serment en tant que vice-présidente et ministre de l'Éducation et de l'Enseignement de promotion sociale, le [8]. Elle est remplacée à la Chambre des représentants par son suppléant, Pierre Jadoul[9]. Elle prépare la réforme sur la suppression du système des nominations des enseignants au profit d'un contrat à durée indéterminée[10].

Vie privée

Elle habite à Auderghem, en Région bruxelloise[11].

Notes et références

  1. a et b « CV Valérie Glatigny », https://www.federation-wallonie-bruxelles.be/ (consulté le ).
  2. Simon Martin, « Valérie Glatigny, de Marche: une journaliste devenue ministre MR », sur La Capitale, (consulté le ).
  3. Simon Souris, « Qui est Valérie Glatigny, la surprise de Charles Michel ? », sur L'Écho, (consulté le ).
  4. « Le nouvel exécutif de la Fédération Wallonie-Bruxelles a prêté serment », sur BX1, (consulté le ).
  5. « La ministre Valérie Glatigny démissionne, en raison d’une convalescence prochaine », sur bx1.be, (consulté le ).
  6. Monique Baus, « La ministre Valérie Glatigny démissionne et annonce devoir subir une intervention médicale », sur La Libre.be, La Libre Belgique, (consulté le )
  7. « Élections 2024 : voici la liste des élues et élus belges dans les différents parlements », sur RTBF (consulté le )
  8. « Les 6 ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles prêtent serment », RTL info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Agence Belga, « Plusieurs députés ont prêté serment à la Chambre », RTL info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Marine Lambrecht et Thomas Gadisseux, « Valérie Glatigny : 'Personne ne comprendrait que des professeurs partent en grève en rentrant de vacances' », sur RTBF, (consulté le )
  11. « La ministre Valérie Glatigny déménage à Auderghem en vue des communales de 2024 », (consulté le ).

Liens externes