Sa magnitude apparente faible et variable est estimée à 7,9607, donc bien plus près de 8 que de 7. La variation de luminosité de l'étoile fera soupçonner longtemps la présence de compagnons. Des observations visuelles de 1957, confirmées par des images à haute résolution en 1998, excluent cette hypothèse[12].
Taille
Des mesures directes de la taille de VY Canis Majoris aux longueurs d'onde infrarouges ont donné des valeurs de plus de 3 000 fois le rayon solaire (4 milliards de km), ce qui dépasse les limites de la théorie stellaire[13]. Mais en 2006, dans une étude non publiée, le Pr Roberta M. Humphreys de l'université du Minnesota estime que la taille de l'étoile sous-jacente est probablement inférieure : elle envisage que son rayon est plutôt entre 1 800 et 2 200 fois celui du Soleil[6]. Si elle remplaçait le Soleil, qui ne fait que 1 392 684km de diamètre, VY Canis Majoris engloberait l'orbite de Saturne,
D'autres chercheurs, tels Philip Massey, Emily Levesque, Bertrand Plez et Knut A. G. Olsen, pensent que l'étoile serait plutôt une supergéante rouge d'environ 600 fois le rayon solaire, ce qui l'inclurait dans les modèles de structure et d'évolution des étoiles[14],[15].
↑(en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0, (Bibcode2002yCat.2237....0D)
↑ a et b(en) Roberta M. Humphreys, « VY Canis Majoris: The Astrophysical Basis of Its Luminosity », arXiv.org, (lire en ligne)
↑(en) Y. K. Choi, Tomoya Hirota, Mareki Honma, Hideyuki Kobayashi, Takeshi Bushimata, Hiroshi Imai, Kenzaburo Iwadate, Takaaki Jike, Seiji Kameno, O. Kameya, R. Kamohara, Y. Kan-Ya, N. Kawaguchi, M. Kijima, M. K. Kim, S. Kuji, T. Kurayama, S. Manabe, K. Maruyama, M. Matsui, N. Matsumoto, T. Miyaji, T. Nagayama, A. Nakagawa, K. Nakamura, C. S. Oh, T. Omodaka, T. Oyama, S. Sakai et T. Sasao, « Distance to VY Canis Majoris with VERA », Publications Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 5, , p. 1007 (DOI10.1093/pasj/60.5.1007, Bibcode2008PASJ...60.1007C, arXiv0808.0641)
↑(en) L. J. Robinson, « Three somewhat overlooked facets of VY Canis Majoris », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 599, no 1, (Bibcode1971IBVS..599....1R, lire en ligne)
↑(en) M. Wittkowski, N. Langer et G. Weigelt, « Diffraction-limited speckle-masking interferometry of the red supergiant VY CMa », Astronomy and Astrophysics, vol. 340, , p. 39–42 (Bibcode1998A&A...340L..39W, résumé, lire en ligne)
↑(en) Philip Massey, Emily M. Levesque et Bertrand Plez, « Bringing VY Canis Majoris Down to Size: An Improved Determination of Its Effective Temperature », The Astrophysical Journal, vol. 646, , p. 1203–1208 (lire en ligne)
↑(en) Philip Massey, Emily M. Levesque, Bertrand Plez et Knut A. G. Olsen, « The Physical Properties of Red Supergiants: Comparing Theory and Observations », Proceedings of the International Astronomical Union, Symposium S250, Cambridge University Press, vol. 3, , p. 97-110 (DOI10.1017/S1743921308020383, résumé, lire en ligne)
Bibliographie
[Nguyen et Guinan 2022] Thinh H. Nguyen et Edward F. Guinan, « Stars on the Verge: Analyses of the Complex Light Variations of the Hyper-luminous Red Supergiant VY Canis Majoris: On the Nature of the Star's "Great Dimming" Episodes », Research Notes of the AAS, vol. 6, no 1, , p. 12 (lire en ligne)