Après sa mort, une vingtaine de fragments de textes sont retrouvés dans ses effets personnels par ses parents[2]. Regroupés dans Végétal, ils forment un récit dans lequel l'auteur s'imagine devenir un arbre au fur et à mesure de l'avancement de sa pathologie[3].
Jacques Drillon a consacré un livre à l'histoire de son beau-fils, de leurs relations et de sa maladie : « mon beau-fils Antoine n'avait que cinq ans lorsque je l'ai connu : je n'ai pas eu un regard pour lui. Il est mort vingt courtes années plus tard ; le temps pour moi d'apprendre à lui dire bonjour[4]. »
Éditions
Antoine Percheron, Végétal, Bordeaux, L'Escampette éditions, , 38 p. (ISBN2-914387-09-1)
« Un livre inachevé, troué de blancs, et pourtant d'une densité incroyable » (Clara Dupont-Monod, Marianne du 22 octobre 2001).
« Imparfait, mais d'une insigne beauté » (Laurent Dandrieu, Valeurs actuelles du 28 septembre 2001).
« Devant ces quelques pages comme venues de nulle part, on voudrait faire silence », « Texte court, net, puissant, irréfutable » (Patrick Kéchichian, Le Monde du 28 septembre 2001).
« Humour cruel, lucidité noire, hargne contre les regards compatissants ou horrifiés, rage, tendresse infinie pour la vie... » (Catherine Portevin, Télérama du 15 septembre 2001).
« Peu de livres possèdent cette particularité étrange d'être uniques, posthumes, entremêlant la littérature et la mort, le corps et l'âme, dans une danse macabre » (Frédéric Beigbeder, Voici du 3 septembre 2001).
« Un talent d'autant plus pur qu'il est sans espoir. Hubert Haddad demandait quels sont les livres qui méritent l'arbre de leur papier. Sans hésiter, je réponds : Végétal » (Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur du 20 septembre 2001).