Union des classes moyennes
L'Union des Classes Moyennes (UCM) est une organisation belge francophone de représentation et d’accompagnement des indépendants et entrepreneurs francophones. UCM, est aussi le principal mouvement francophone de défense des indépendants et patrons des PME auprès du gouvernement[1] au sein du Groupe des 10[2]. UCM représente et défend 46 fédérations professionnelles[3]. UCM compte 21 bureaux en Wallonie et à Bruxelles. ActivitésUCM propose une gamme complète de services spécialisés et destinés aux starters, indépendants, TPE (toute petite entreprise) et PME (petites et moyennes entreprises). UCM fournit les services suivants[4]:
Statut juridiqueUCM National (avant avril 2013 «Fédération nationale des unions des classes moyennes»), organisation faîtière, est enregistrée depuis le 23 janvier 1964 sous le statut d'association sans but lucratif (asbl) avec le numéro d'entreprise 0409.574.976. Une nouvelle structure faîtière, UCM Liaison, a été mise sur pied en 2013 et ses statuts publiés aux annexes du Moniteur belge le 12 avril 2013. Elle se compose en tant que membres fondateurs d’UCM National, des six associations «provinciales» (voir plus bas), ainsi que de sept autres associations satellites de l'UCM:
Présidents UCMRoger Mené[9] (1972 – 2008), a d’abord été Secrétaire général puis président de l’Union des Poêliers de la Province de Liège dans les années 1960 et a ensuite rejoint la section liégeoise d’UCM. En 1968, Roger Mené entre au Conseil d’administration de l’Union syndicale des classes moyennes. En 1972, il est élu pour la première fois pour un mandat de quatre ans à la présidence d’UCM. Il sera reconduit à 8 reprises et assurera donc la présidence d’UCM pendant 36 ans. Il quittera la présidence d’UCM à quelques semaines de la fin de son 9e mandat mais restera responsable d’UCM Liège jusqu’en septembre 2015. René Somville (mai - juin 2008), vice-président d’UCM, a été président par intérim d'UCM après la démission de Roger Mené le 28 mai 2008[10]. Marie-Anne Belfroid-Ronveaux[11] (juin 2008 - juin 2012), administratrice-déléguée du groupe Ronveaux SA, ancienne vice-présidente de l'Union wallonne des entreprises et ancienne présidente du Conseil économique et social de la Région Wallonne, a été présidente d’UCM. Par ailleurs, elle a été élue manager de l'année 2003 par le magazine Trends Tendance[12]. Philippe Godfroid[13] (2012-2017) a contribué au lancement d'une réforme visant à structurer le groupe UCM et à permettre à celui-ci de se renforcer dans l'exercice de ses missions qui sont la défense collective des indépendants et des chefs de PME francophones et leur accompagnement au travers des actions de développement économique et des différents métiers du groupe social. Pierre-Frédéric Nyst[14] (2017 – aujourd’hui) est avocat aux barreaux de Namur et du Luxembourg, spécialisé en fiscalité et droit des affaires. Administrateur UCM depuis 1999, il a été président de la province de Namur avant d'être appelé en 2017 à terminer le mandat de Philippe Godfroid. Secrétaires généraux UCMChristophe Wambersie (juin 2008 - mai 2013), juriste, a été engagé dès 1991 pour son premier emploi comme secrétaire général adjoint d’UCM Hainaut, puis comme secrétaire général (du mouvement en 1997, des services en 2002) et du groupe UCM National en 2008. Le 16 mai 2013, le conseil d'administration met fin à son contrat[15] après une intervention controversée lors d'un meeting politique[16] du MR en 2012 où il a déclaré «ce sont les indépendants qui travaillent le plus, qui se lèvent tôt, qui ne font pas la grève quand une décision ne leur plaît pas et qui ne connaissent pas l’absentéisme». Christine Lhoste[17] (septembre 2013 - septembre 2015), juriste, avocate et ancienne directrice de cabinet-adjointe du cabinet de la ministre Sabine Laruelle (MR) chargée des Classes moyennes et des PME, a été Secrétaire générale d’UCM jusqu’en septembre 2015[18]. Arnaud Deplae[19] (septembre 2015 – août 2023) est licencié en droit (UCL) et a une spécialisation en fiscalité (HEC Liège). Il a commencé sa carrière professionnelle comme consultant chez Arthur Andersen et est entré chez UCM en 2002. Il a été directeur du service d'études en 2012 et secrétaire général de 2015 à août 2023. Caroline Cleppert[20] (octobre 2023 – aujourd’hui), économiste de formation, elle a construit sa carrière de consultante au sein des "Big Four" (PwC, EY, KPMG). Professeur d’économie politique à l’UCLouvain, elle a d’abord occupé le poste de directrice au service d’études et lobby UCM dès 2021 avant de devenir la Secrétaire générale en octobre 2023. Organisation territorialeIl existe une UCM par province, en ce compris Bruxelles. Le rôle des UCM provinciales évolue sous le mandat du président Godfroid[21] (2012-2017), qui déclare à mi-mandat que «Des étapes importantes ont été franchies pour rassembler tous les composants d’UCM et que, de l'union, vienne davantage de force (…) Nous voulons renforcer notre place de premier groupe social francophone, en grappillant des parts de marché en Wallonie (…) Je veux aller plus loin sur deux points. Le premier est la mise en commun de moyens financiers pour permettre au groupe en tant que tel d'investir dans des projets et d'en contrôler la réalisation. Le second est de coordonner et dynamiser le travail des provinces. Ce ne sont pas des électrons libres. Leur rôle est de relayer et de valoriser les décisions et la stratégie définies au fédéral, avec leurs représentants. La proximité, c'est leur affaire. (…) Clairement le fonctionnement des conseils d'administration. La prise de décision est trop lente et trop complexe, notamment parce que la notion d'autonomie des provinces est parfois mal comprise. Les administrateurs doivent reprendre leur place et, avec le président, déterminer la stratégie. Puis simplement vérifier le travail des cadres, qui sont de grande qualité.» Liste de ces associations provinciales, avec numéro d'entreprise et date de création légale par publication aux annexes du Moniteur belge :
Représentation au sein des conseils économiques et sociauxConseil (fédéral) supérieur des indépendants et des PMELa «FNUCM» et son organisation affiliée l'Union nationale des professions libérales et intellectuelles de Belgique (UNPLIB) sont des organisations interprofessionnelles membres du Conseil supérieur des indépendants et des PME[22] (CSIPME). Les autres organisations interprofessionnelles membres sont: Fédération des Commerçants, Artisans et Entreprises du SDI, Liberaal Verbond voor Zelfstandigen (LVZ), Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI), Unie van Zelfstandige Ondernemers (UNIZO), Federatie voor Vrije en Intellectuele Beroepen (FVIB), Fédération des Professions Libérales et Intellectuelles du SDI. Conseil économique et social de la région Bruxelles-capitaleUCM (et l'UNPLIB qui en est membre) n'est qu'une (deux) parmi les dix organisations représentatives des classes moyennes qui se répartissent les six mandats dont elles disposent au sein du Conseil, les autres étant:
HistoriqueA la fin du XIXe et début du XXe siècle, les petites entreprises étaient omniprésentes en Belgique, particulièrement dans le commerce de détail et les services. La croissance économique et l'urbanisation ont contribué à l'expansion du nombre de ces petites entreprises. Le travail indépendant dans le commerce de détail et l'artisanat[23] était un phénomène important et complexe, avec des implications sociales, économiques et politiques importantes. Ce qui a conduit, en 1926, à la formation des premières organisations d’indépendants. Le 28 décembre 1944, immédiatement après la Libération, le « décret-loi sur la sécurité sociale des travailleurs[24] » fut signé à Bruxelles pour les travailleurs salariés. C’est dans les années 1960 que naît l’idée d’une sécurité sociale pour les travailleurs indépendants. Le gouvernement belge demande aux travailleurs indépendants d’avoir un seul interlocuteur, une seule organisation qui parle en leurs noms. Les Flamands ont créé le Nationaal Christelijk Middenstandsverbond (NCMV), aujourd’hui Unizo. Il y a eu aussi Association Libérale des Indépendants (LVZ) et un syndicat neutre des indépendants (SNI). Les Wallons unifie les différentes organisations existantes au sein d’une seule organisation Union des classes moyennes (UCM) et c’est le 23 janvier 1964 que la "Fédération nationale des unions des classes moyennes" est enregistrée comme asbl. En 1967, naîtra donc un régime de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants[25]. C’est également dans les années 1960 que les premiers accords interprofessionnels (AIP)[2] font leur apparition, les conditions de travail et de rémunération des travailleurs y sont négociées avec les employeurs. UCM est invitée à rejoindre le Groupe des 10 (G10) pour représenter et défendre les indépendants et petits employeurs. En février 1996, UCM absorbe une organisation rivale, la Fédération générale des travailleurs indépendants (FGTI), dont certains membres avaient créé 20 ans plus tôt un parti politique poujadiste, l'Union démocratique pour le respect du travail. Au jour d’aujourd’hui, UCM est reconnu comme seul représentant des indépendants et PME francophones au G10 et dans divers organes fédéraux comme le CNT, le CCT et la Commission de l’indice. UCM siège aussi à l’Inasti (Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants), à l’Inami (Institut national d'assurance maladie-invalidité) et dans les organes régionaux bruxellois et wallons tels que l’AWEX (Agence wallonne à l'Exportation et aux Investissements étrangers) et le Forem (service public de l’emploi et de la formation professionnelle en Wallonie). Liens externesRéférences
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