UltrabookUltrabook est une spécification d'ordinateur portable élaborée par Intel[1]. Depuis le , l'appellation ultrabook est sous le coup d'une opposition en Europe, déposée auprès de l'Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (OHMI)[2] par la société Polygun, propriétaire et exploitant de la marque Ultra-book en France. Le concept d'ultrabook est apparu la première fois en 2007[3] sur l'initiative conjointe d'Intel et de Zimba Design (en). La taille de ces appareils les place dans le genre ultraportable. Grâce à ce nouveau format, Intel espérait voir ses machines prendre 40 % des parts du marché des ordinateurs portables en 2012[4]. Cependant, Acer et Asus ont sorti leur propre premier modèle dès la fin 2011[5] et d'autres constructeurs, dont notamment Dell et Samsung, ont annoncé le leur lors du CES 2012[6],[7]. Quant à elle, la marque Toshiba a lancé deux modèles sous l'appellation Portégé[8]. CaractéristiquesIntel a établi un cahier de charges que les ordinateurs devront respecter pour porter l'appellation ultrabook[9] :
Pour remplir la seconde condition, on pourrait s'attendre à ce que l'ultrabook soit équipé d'un solid-state drive (SSD). Toutefois, selon Intel, cela n'est pas obligatoire et le Dell XPS 14 (équipé d'un disque dur couplé d'une mémoire flash tampon) confirme les dires d'Intel. Les processeurs équipant ces ordinateurs seront des processeurs ultra low voltage (ULV), c'est-à-dire des processeurs basse consommation. Les processeurs étaient dans un premier temps des Sandy Bridge, ensuite des Ivy Bridge, et enfin des Haswell[9]. L’évolution des ultrabooks pour 2013Avec l’arrivée de ses nouveaux processeurs, Intel a mis à jour le cahier des charges à respecter pour être éligible à l'appellation ultrabook[10]. Haswell, la 4e génération de processeur, a succédé à Ivy Bridge et a marqué un tournant important dans l’évolution de ces machines. D’énormes efforts ont été réalisés par le fondeur dans la réduction de consommation et la dissipation de chaleur de ses nouveaux processeurs, une avancée qui permet aujourd’hui à ses partenaires de proposer des facteurs de forme(form-factor) très différents de ce que nous avions l’habitude de voir. Les années 2013-2014 ont marqué l’arrivée de nouveaux ultrabooks tactiles, hybrides, à écran coulissant ou rotatif à 360 degrés. Ils étaient pour la plupart plus minces, plus légers et surtout plus autonomes que la génération précédente. Intel a beaucoup misé sur cette diversité pour concurrencer la forte progression des tablettes tactiles souvent limitées par leur usage et leur puissance. C’est lors du Computex qui s'est tenu à Taiwan au début du mois de juin qu’Intel a révélé ses nouvelles normes :
Cette nouvelle génération devait se segmenter en trois gammes de prix et de performances[12]. La première située autour des 599 à 799 $, la seconde de 799 à 999 $ et la dernière à plus de 1 000 $. Les ultrabooks hybrides devaient faire leur entrée dans la seconde et troisième gammes, la première se contentait d’accueillir des modèles d’entrée de gamme avec un design classique et des performances minimales (processeur Core i3, disque dur hybride avec cache SSD réduit, 4 Go de mémoire, dalle TN tactile, résolution standard, etc.). Par rapport à l’année précédente, Intel visait clairement une tranche de prix quasi inexistante (hors période de soldes ou déstockages) pour augmenter les parts de marché de ses machines. Selon une étude du cabinet Gartner de [13], les ventes d'ultrabooks ont été de 9,7 millions d'unités en 2012, 20,3 millions en 2013 et devaient approcher les 39,8 millions en 2014. Notes et références
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