Tsiafahy
Tsiafahy (littéralement « qu'on ne peut pas assiéger ») est une commune rurale du District d'Antananarivo Atsimondrano, de la région d'Analamanga à Madagascar. GéographieLocalisationLa Commune rurale de Tsiafahy[1] est l’une des 26 Communes composant le district d’Antananarivo Atsimondrano. Elle se trouve au sud à 21 Kilomètres d'Antananarivo la capitale de Madagascar. Elle est traversée sur 3,81 kilomètres par la Route Nationale no 7 et sur 2,4 kilomètres par le chemin de fer (non fonctionnel) menant vers Antsirabe. La Commune de Tsiafahy couvre une superficie de 58,54 km2 et comprend 15 fokontany : Ambatolokanga, Ambatofotsy, Ambohaja, Ambohibololona, Ambohikely, Ambohimiadana Nord, Andrefandrano, Ankazobe, Ankorondrano, Avarabohitra, Masomboay, Soamanandray, Soavina, Tsiafahy, Vatovaky. Le Chef-lieu de la Commune se trouve à Tsararivotra dans le Fokontany d’Ambatofotsy. « Commune Rurale de Tsiafahy - Delimitation des fokontany ». ClimatComme dans la capitale, les températures se situent en moyenne entre 13 et 24 °C. La période de pluie est plutôt d'octobre à avril, ce qui correspond à la saison touristique. TransportLa ligne de la coopérative de transport Kofiavo dessert le chef lieu de la commune ainsi que les zones avoisinantes (Ambalavao, Ambatofahavalo). A part Ambohikely et Vatovaky, les fokontany ont des pistes accessibles en voitures. HydrographieDeux fleuves : le Sisaony et l'Ikopa traversent la commune de Tsiafahy. Le Sisaony, long de 10 km, sillonne la partie sud, tandis que le nord-est est traversé par l'Ikopa long de 4 km. On y trouve également de nombreux ruisseaux comme celui de Varahina (il occupe les régions de Masomboay, Andrefandrano, Ambohimiadana Nord et Ambohibololona); et celui d'Andavakamalona (il arrose les vallées d'Ankazobe, d'Ambohaja et d'Ambohibololona) HistoireDans les deux versions, l'une écrite et l'autre orale, l'origine de Tsiafahy est située au temps du roi Andrianampoinimerina (1787 - 1810)[2]. A cette époque, Tsiafahy sous le nom de Takady[3][source insuffisante] était dirigé par de nombreux nobles Maroandrina dont les Keliampinga et les Ampahadiminy, porte-paroles du pays[4]. Pendant les premières conquêtes d'Andrianampoinimerina pour l'unification des pays, la réconciliation de Tsiafahy avec Ambohimanga et Tananarive était effective après les soumissions d'Ambohitraina et d'Alasora[4]. Cette soumission s'est passée après une mûre réflexion sur la paix et la protection offertes par le roi : « Il nous a conquis par la vérité évidente, car il n'aime pas faire mourir les femmes et les enfants ni faire confisquer les biens; il cherche plutôt la tranquillité du peuple; alors nous nous sommes soumis et, en effet, nous n'avons pas subi de pillage; nous avons simplement présenté le hasina au souverain et la paix a été ainsi conclue;actuellement, nous sommes tranquilles »[4]. Tsiafahy, toujours chef-lieu depuis la période monarchique, changea de nom en Tsararivotra durant une courte période de la République. Mais depuis la réorganisation de la commune, Tsiafahy a repris son appellation d'antan [3]. La commune est jumeléele avec le district de Grand Port. La commune rurale a pour principale activité la riziculture qui est essentiellement tournée vers l’autoconsommation. Cette activité occupe près de 60 % de la superficie exploitée, avec un rendement très faible 1,5tonnes/ha. À partir de 1930, Tsiafahy se spécialise dans la production des fraises de Madagascar[3]. Cette activité constitue la première source de revenu de la population de cette commune. Le taux de croissance annuelle est estimé à 4,41 %. En 2019[1], chaque fokontany possède son école primaire. Il y a deux collèges publics et un lycée public Plusieurs établissements privés assurent l'éducation depuis la maternelle jusqu'en terminal. Notes et références
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