Les troupes de missiles et d'artillerie (en russe : Ракетные войска и артиллерия Российской Федерации, « forces de missiles et d'artillerie de la fédération de Russie » ; abrégé РВиА en russe, qui se transcritRViA) sont une composante des forces terrestres russes, utilisées principalement lors d'opérations interarmes. Ils sont conçus pour effectuer les tâches principales suivantes[1] :
obtenir et conserver la supériorité du feu sur l'ennemi ;
défaite de ses moyens d'attaque nucléaire, de ses effectifs, de ses armes, de ses équipements militaires et spéciaux ;
Sur le plan organisationnel, ces troupes se compose de brigades de missiles, de lance-roquettes et d'artillerie, y compris des bataillons d'artillerie mixtes de haute puissance, des régiments d'artillerie de lance-roquettes, des bataillons de reconnaissance séparés, ainsi que de l'artillerie de brigades interarmes et de bases militaires[1]. Le développement de l'artillerie russe est mis en œuvre au moyen de la création d'unités de tir de reconnaissance, y compris sur une base provisoire, assurant le ciblage en temps réel, l'équipement des formations et des unités avec des armes de haute précision, augmentation de la portée de tir et de la puissance des munitions utilisées, et automatisation des processus de préparation et de tir[1].
Parmi les plus anciennes branches de combat des forces terrestres avec une histoire remontant à 1392, son anniversaire s'appelle le jour des troupes de missiles et de l'artillerie, le 27 novembre, en l'honneur des artilleurs et des opérateurs MRL qui, en 1942, ont tiré les premiers coups de feu des contre-attaques d'artillerie pendant la longue bataille de Stalingrad contre la sixième armée allemande.
Organisation actuelle
Autrefois disposant de plusieurs divisions d'artillerie (appelée les « divisions de rupture »), utilisées pour percer le front adverse lors des offensives, il en reste encore une, la 18e division de mitrailleuses et d'artillerie dans le district militaire est, mais qui est en fait une unité statique, retranchée sur les îles Kouriles et Sakhaline. L'essentiel de l'artillerie russe est répartie dans des brigades (d'artillerie, de lance-roquettes ou de missiles) dépendantes des districts et des armées, dans des régiments d'artillerie (armés de canons automoteurs et/ou de canons remorqués) intégrées dans les divisions, ainsi que dans les bataillons d'artillerie (d'obusiers, de lance-roquettes ou antichars) de chaque brigade et régiment de chars et de fusiliers motorisés.
Une brigade d'artillerie (théoriquement 1 000 personnes, plutôt 500 pour une brigade de missiles ou de lance-roquettes) regroupe quatre bataillons d'artillerie et une compagnie de drones.
Un bataillon d'artillerie automotrice (environ 211 personnes et 18 canons) est composé de trois batteries (chacune de six canons), d'un peloton de contrôle de tirs (observateurs d'artillerie, radars de contre-batterie, unité topographie et transmissions) et d'un peloton de soutien (maintenance, transport, cuisine et hygiène)[2].
338e brigade de lance-roquettes de la Garde Dvinskaïa (« de Dvinsk », nom russe de la ville lettonne de Daugavpils, reprise en juillet 1944), no 57367, près d'Oussouriïsk (district militaire est) ;
↑(en) Lester W. Grau et Charles K. Bartles, The Russian Way of War : Force structure, tactics, and modernization of the Russian Ground Forces, Fort Leavenworth, Foreign Military Studies Office, (lire en ligne [PDF]), p. 234.
↑ abcd et e(ru) Yevgenny Yurkevich, Yury Ripenko, Viktor Chernukhin et E. Vapilin, История отечественной артиллерии в лицах: военачальники, возглавлявшие артиллерию (ракетные войска и артиллерию) в 1700-2019 гг., Litres, (ISBN9785041692490, lire en ligne)
Philippe Gros et Vincent Tourret, Guerre en Ukraine : analyse militaire et perspectives, Fondation pour la recherche stratégique, , 86 p. (lire en ligne [PDF]).