Troisième bataille de Bergisel

Bataille de Bergisel
Description de cette image, également commentée ci-après
Veille de la bataille au Bergisel, huile sur toile de Franz Defregger, 1900.
Informations générales
Date
Lieu Bergisel
Issue Victoire tyrolienne
Belligérants
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe
Rebelles tyroliens
Commandants
François Joseph Lefebvre
Bernard von Deroy
Andreas Hofer
• Josef Speckbacher
• Joachim Haspinger
• Peter Mayr
Forces en présence
16 400 hommes[1]
43 canons[1]
17 000 hommes[1]
Pertes
200 morts[1]
250 blessés[1]
60 à 100 morts[1],[2]
200 à 220 blessés[1],[2]

Rébellion du Tyrol

Batailles

Coordonnées 47° 14′ 56″ nord, 11° 23′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte : Autriche
(Voir situation sur carte : Autriche)
Bataille de Bergisel
Géolocalisation sur la carte : Tyrol
(Voir situation sur carte : Tyrol)
Bataille de Bergisel
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Bergisel

La troisième bataille de Bergisel se déroule le lors de la rébellion du Tyrol. Elle s'achève par la victoire des rebelles tyroliens qui reprennent aux Bavarois la montagne du Bergisel et la ville d'Innsbrück.

Prélude

Début août, les forces bavaroises et saxonnes subissent deux lourdes défaites lors de la bataille de Franzensfeste et la bataille de Pontlatzer Brücke[1]. À la suite de l'échec de son expédition, le maréchal Lefebvre regagne Innsbrück avec ses troupes bavaroises[1]. Les Tyroliens, menés par Andreas Hofer, se lancent à sa poursuite, bien décidés à reprendre la ville[1]. Hofer réinstalle son quartier général dans la même auberge qui avait servi pour la précédente bataille du Bergisel[1]. Il dispose alors de 76 compagnies du Sud et de 55 du Nord, soit 17 000 à 18 000 hommes[1]. Le centre est confié à Peter Mayr, le flanc droit à Josef Speckbacher et le flanc gauche au père Joachim Haspinger[1]. De leur côté les Bavarois sont au nombre de 15 000 fantassins, 1 400 cavaliers et 43 canons[1].

Déroulement

Le dimanche , avant l'aube, les paysans tyroliens célèbrent la messe puis se déploient à leurs postes[1]. Le combat s'engage à huit heures[1]. Les Tyroliens se lancent à l'assaut du Bergisel mais les Bavarois les repoussent à cinq reprises[1]. Le flanc gauche mené par Haspinger est notamment contenu par l'artillerie et la cavalerie[1]. À midi, Hofer fait intervenir ses renforts[1]. Les insurgés, bien entraînés, se révèlent être d'habiles tireurs en plantant des fourches dans le sol et en s'en servant pour appuyer leurs fusils et mieux ajuster leur tirs[1]. Finalement après plusieurs heures de combats, les Tyroliens s'emparent du Bergisel dans l’après-midi[1]. Lefebvre ordonne la retraite et rassemble ses troupes à l’abbaye de Wilten[1].

Pertes

Les pertes des Bavarois sont de 200 morts et 250 blessés, tandis que les Tyroliens déplorent 60 à 100 tués et 200 à 220 blessés[1]. À court de vivres et de munitions, Lefebvre décide d’abandonner Innsbrück et ordonne le repli sur Salzbourg le [1]. Le lendemain, les insurgés se rendent maîtres de la ville où ils sont accueillis par une foule en liesse[1],[2].

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Sévillia 1991, p. 169-171.
  2. a b et c Smith 1998, p. 331.

Bibliographie

 

Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Portal di Ensiklopedia Dunia