H318, H331, H302+H312, P280, P310, P301+P330+P331, P302+P352, P304+P340 et P305+P351+P338
H318 : Provoque des lésions oculaires graves H331 : Toxique par inhalation H302+H312 : Nocif en cas d'ingestion ou par contact cutané P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P310 : Appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P301+P330+P331 : En cas d'ingestion : rincer la bouche. NE PAS faire vomir. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P304+P340 : En cas d'inhalation : transporter la victime à l’extérieur et la maintenir au repos dans une position où elle peut confortablement respirer. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
Le tris-acétylacétonate de fer(III) est un complexe avec six liaisonsFe–O de longueur d'environ 200pm. La géométrie régulière est cohérente avec un noyau Fe3+haut spin. Dans la mesure où les électrons se répartissent équitablement dans toutes les orbitales du métal, le complexe n'est pas sujet à l'effet Jahn-Teller et adopte par conséquent une symétrie moléculaire D3, contrairement au tris-acétylacétonate de manganèse(III) adopte une configuration octaédrique plus distordue[4]. Les cinq électrons célibataires des orbitales d ont également pour effet de rentre le complexe paramagnétique, avec un moment magnétique de 5,90 μB. Il présente une chiralité axiale dont les énantiomères Δ et Λ s'interconvertissent suffisamment lentement pour être résolus au moins partiellement[5].
Il a été étudié comme précatalyseur et réactif en chimie organique, bien que l'espèce contenant du fer n'est généralement pas identifiée dans ces processus. Dans un cas, on a pu montrer qu'il favorise la conversion d'un diène en alcène[6]. Il catalyse une dimérisation de l'isoprène en un mélange de 1,5-diméthyl-1,5-cyclooctadiène et 2,5-diméthyl-1,5-cyclooctadiène[7].
↑(en) Anders Lennartson, « Optical resolution and racemisation of [Fe(acac)3] », Inorganica Chimica Acta, vol. 365, no 1, , p. 451-453 (DOI10.1016/j.ica.2010.07.066, lire en ligne)
↑(en) James M. Takacs, Lawrence G. Anderson, G. V. Bindu. Madhavan, Mark W. Creswell, Franklin L. Seely et Wayne F. Devroy, « Transition-metal-catalyzed carbon-carbon bond forming reactions: regio- and chemoselective iron(0)-catalyzed diene to olefin cross-coupling reactions », Organometallics, vol. 5, no 11, , p. 2395-2398 (DOI10.1021/om00142a044, lire en ligne)
↑(en) Misono Akira, Uchida Yasuzo, Hidai Masanobu et Ohsawa Yoshiro, « The Oligomerization of Isoprene by Cobalt or Iron Complex Catalysts », Bulletin of the Chemical Society of Japan, vol. 39, no 11, , p. 2425-2429 (DOI10.1246/bcsj.39.2425, lire en ligne)
↑(en) Atsushi Sudo, Shoji Hirayama et Takeshi Endo, « Highly efficient catalysts-acetylacetonato complexes of transition metals in the 4th period for ring-opening polymerization of 1,3-benzoxazine », Journal of Polymer Science Part A: Polymer Chemistry, vol. 48, no 2, , p. 479-484 (DOI10.1002/pola.23810, lire en ligne)
↑(en) Kevin S. Williamson et Tehshik P. Yoon, « Iron-Catalyzed Aminohydroxylation of Olefins », Journal of the American Chemical Society, vol. 132, no 13, , p. 4570-4571 (PMID20232850, PMCID2857537, DOI10.1021/ja1013536, lire en ligne)