Le traité de Llívia[1] est un traité signé à Llívia le , entre Miquel de Salbà i de Vallgornera, représentant de Philippe IV d'Espagne, et l'évêque d'Orange, MgrHyacinthe Serroni, représentant Louis XIV. C'est le traité dans lequel sont détaillés les trente-trois villages de Cerdagne qui devaient appartenir au royaume de France conformément au traité des Pyrénées. À la dernière heure, Llívia est restée comme une enclaveespagnole dans le nouveau territoire français, car elle possédait le titre de ville et non de village ; cette enclave a été acceptée à la condition pour Llívia de ne jamais se fortifier. Le traité assure également l'existence d'une route neutre entre Llívia et le reste de l'Espagne.
C'est ainsi qu'a été confirmée la cession de la moitié de la Cerdagne, qui, à cause de la résistance, n'est devenue effective qu'à la fin de 1720.
Antérieurement s'était tenue à Céret (Vallespir) une conférence de caractère technique afin de fixer les critères du traité.
[Capdevila i Subirana 2009] (es) Joan Capdevila i Subirana, Historia del deslinde de la frontera hispano-francesa : del tratado de los Pirineos () a los tratados de Bayona (-) [« Histoire de la délimitation de la frontière hispano-française : du traité des Pyrénées ( aux traités de Bayonne (-) »], Madrid, Centro nacional de información geográfica, , 3 vol., 206, 115 et 108, ill. et cartes, 21 × 27 cm (ISBN978-84-416-1480-2, EAN9788441614802, OCLC801014402, SUDOC158462874, lire en ligne [PDF]).
[Marcet 1981] Alice Marcet, « La Cerdagne après le traité des Pyrénées », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, t. 93, no 152, , p. 1re part., art. no 2, p. 141-155 (lire en ligne).