Traité de Jaffa (1192)Traité de Jaffa
Le traité de Jaffa de 1192, entre Richard Cœur de Lion et Saladin, met fin à la troisième croisade. ContexteVoir Troisième croisade et Bataille de Jaffa (1192) Malgré la victoire fulgurante de Richard Cœur de Lion lors la Bataille de Jaffa (1192) son armée reste isolée (les Français restant à Acre et les ordres militaires des Templiers et Hospitaliers, maigre et en très mauvais état par rapport à l'armée de Saladin qui ne cesse de se renforcer. De plus Richard Cœur de Lion tombe malade[1]. Il est aussi pressé de rentrer en Angleterre par peur des intrigues de son frère Jean sans Terre[2]. Parallèlement l'armée de Saladin se renforce et il se retrouve en position de force et lance alors les négociations en voulant mettre fin à la guerre par peur de perdre le soutien de ses émirs de plus en plus las de la guerre[1]. ClausesLe traité signé 2 ou 3 septembre 1192. Saladin y reconnait un nouvel État franc qui s'étends sur la côte entre Tyr et Jaffa y compris la capitale de cet État : Acre. Jérusalem, l'objectif premier de la croisade reste aux mains des Ayyoubides mais l'entrée des pèlerins sans armes y est garantie. On prévoit également la destruction des murailles de la ville Ascalon et le partage des revenus de Ramla. La trêve est conclue pour une période de 3 ans et 3 mois à partir du 2 septembre 1192[2]. RéactionsDans le monde chrétien ce traité est très controversé ainsi des chroniqueurs comme Guillaume le Breton ont considéré que Richard s'est laissé acheter par Saladin, d'autres sont plus cléments avec lui en considérant qu'il était contraint de conclure cette paix[1] En général dans le monde chrétien, cette trêve qui ne permet pas de reprendre Jérusalem et qui dure uniquement trois ans est considérée comme un échec. Ce traité remet en question l'idée même de la croisade et donne lieu à de nombreuses critiques de la croisade "royale"[3] Notes et références
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