Siège de Ma'arraSiège de Ma'arra
Prise de la forteresse de Maarat dans la province d'Antioche en 1098 par Henri Decaisne
En Terre Sainte 1095 – 1291
Dernières croisades 1291 – 1510
Croisades baltes 1147 – 1410
Croisades populaires 1096 – 1410
Contre des chrétiens 1235 – 1434
Reconquista 718 – 1492 Batailles
Le Siège de Maarat, ou Ma'arra est survenu en dans la ville de Ma'arrat al-Numan, dans ce qui est à présent la Syrie, lors de la Première croisade. Il est resté célèbre pour les actes de cannibalisme perpétrés par les Croisés, frappés par une famine[1]. PrologueAprès que les Croisés, dirigés par Raymond de Saint-Gilles et Bohémond de Tarente, ont assiégé avec succès Antioche, ils ont commencé un raid de la campagne environnante pendant les mois d'hiver. Les Croisés avaient été inefficaces dans l'évaluation et la protection de leurs lignes d'approvisionnement, ce qui a conduit à une généralisation de la faim et le manque d'équipement approprié à l'intérieur des armées croisées. DéroulementLe , la forteresse fut prise par les croisés de Raymond IV de Toulouse, dit Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et Bohémond de Tarente, dit Bohémond de Hauteville après un siège de trois semaines. Le , Raymond démantela la forteresse de Ma`arrat après que les croisés y eurent massacré des milliers de personnes[2]. Le , l'armée reprit sa marche vers le sud, nu-pieds et vêtus en pèlerins, suivie par Robert II de Normandie et Tancrède, neveu de Bohémond. Avant l'arrivée des Franj[3], la population vivait sereinement derrière les remparts de sa cité circulaire. Leur vignobles, leurs champs d'oliviers et de figuiers assuraient leur modeste prospérité[4]. Selon Amin Maalouf, qui cite Raoul de Caen, la prise de cette ville fut accompagnée d'actes de cannibalisme de la part des croisés. « A Maara, les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans les marmites, ils fixaient les enfants sur des broches et les dévoraient grillés. » Cet aveu du chroniqueur franc Raoul de Caen, les habitants des localités proches de Maara ne le liront pas[5],[6]. Ultérieurement, les témoins ont expliqué ces actes par la famine, due à l'hiver et au manque de ravitaillement. Amin Maalouf, se référant à Albert d'Aix, dit ceci : « Les nôtres ne répugnaient pas à manger non seulement les Turcs et les Sarrasins tués, mais aussi les chiens[7],[8]. ». Cependant ces sources sont remises en question par certains historiens (cf article première croisade) « Je ne sais pas si c'est un pâturage de bêtes sauvages ou ma maison, ma demeure natale ! », écrit par un poète anonyme[4]. Notes et références
NotesRéférences
Voir aussi
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