Dans les Cahiers du cinéma (no 622, , p. 82), Jean Douchet note : « Ce veilleur de nuit qui poursuit, tel un rêve insaisissable, un tagueur dans les ruelles d'un village languedocien et simultanément poursuit un discours isolé sur la morne condition de son existence, trahit la contradiction sur laquelle Guiraudie construit son cinéma. Utopie, contradiction. Il y a là une influence marxiste que le prolétaire cinéaste imprégné par le communisme utilise, en la détournant, en l'accentuant, en l'instituant en jeu, jusqu'à lui redonner sa force originelle ».