Toru pratique l'athlétisme sur piste durant sa jeunesse. Peu motivé à l'idée de participer au Hakone Ekiden, il rejoint la Force terrestre d'autodéfense japonaise sur conseil de son oncle. Il y découvre l'existence d'une école d'éducation physique qu'il rejoint pour pratiquer à nouveau l'athlétisme mais se blesse souvent et peine à obtenir de bons résultats. En 2005, il est assigné au Camp Takigahara. Invité à courir le relais ekiden du mont Fuji, il décide de s'entraîner sur les pentes du volcan et se découvre un talent pour la course en montagne[1],[2].
Le , il participe pour la première fois à la course du mont Fuji. Faisant étalage de son talent, il s'impose en 2 h 32 min 40 s, établissant un nouveau record du parcours à sa première tentative[2],[3].
Le , Toru réitère sa victoire à la course du mont Fuji et atteint le sommet en 2 h 27 min 41 s. Il améliore son record en devenant le premier homme à remporter la course en moins de 2 h 30[2].
Le , il se rend aux États-Unis pour participer au marathon de Pikes Peak. Il effectue une solide course, restant dans les talons du favori Alex Nichols. Il lance son attaque en fin de course et s'impose au sprint final pour 23 secondes[6].
N'ayant pas obtenu de permission pour participer aux championnats du monde de skyrunning 2016, il se rabat sur les championnats d'Asie de skyrunning courus en décembre dans le cadre de la MISG Lantau 50[1]. Il s'élance sur l'épreuve du kilomètre vertical et s'impose aisément devant le Français Nicolas Martin et à plus de cinq minutes de son rival au titre Hayato Yanagisawa. Il remporte ainsi son premier titre dans la discipline[8].
Le , il défend avec succès son titre de champion d'Asie de kilomètre vertical en battant Goki Nagasato et Takashi Shinushigome[9].