Dès son lancement, le Topaze est affecté au port de Toulon. Puis en , il part pour Bizerte pour la défense rapprochée de la zone[1].
En , il rejoint, avec trois autres bâtiments de la classe Émeraude, l'Escadrille du Maroc basée à Gibraltar pour défendre le port de Casablanca, puis part pour Moudros en 1917. Enfin en il intègre la Division d'Orient pour défendre la base de Salonique[2].
En , il est mis à la disposition de l'amirauté britannique pour effectuer des essais d'hydrophones, toujours en baie de Salonique[2].
Sur les 30 mois qu'aura duré sa présence sur les théâtres d'opération de guerre, le Topaze aura passé[3] :
10 % de son temps en croisière de guerre,
43 % de son temps en disponibilité au mouillage,
1 % de son temps en exercice,
46 % de son temps en réparation ou modification.
Le Topaze est retiré du service actif le , pour être vendu pour démolition le [4].
Notes et références
↑Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN978-2909675817), p. 59
↑ a et bGérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN978-2909675817), p. 161
↑Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN978-2909675817), p. 166
↑Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines éditions (ISBN978-2909675343), p. 33
➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Topaze, vol. SS Y 487, 1913-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)
Journaux de bord du 09/05/1916 au 22/11/1916.
➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Topaze, vol. SS Y 488, 1916-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)