Alès, place de l’Hôtel-de-Ville : Monument à Louis Pasteur. Une souscription, avec le soutien des agriculteurs, industriels et ouvriers du sud-est, fut lancée pour ériger un monument à Pasteur ; il doit évoquer son séjour à Alès de 1865-1869 où il avait été appelé par le chimiste Jean-Baptiste Dumas pour étudier une maladie des vers à soie cévenols ; le groupe en bronze est de Tony Noël. Ce groupe est le seul de la ville à être épargné lors de la réquisition des statues et bustes en bronze[4],[5].
André Le Nôtre, entre 1877 et 1882, statue en marbre commandé en 1877 par le duc d'Aumale pour le parterre nord du parc[7] ;
Molière statue en marbre commandée par le duc d’Aumale en 1886 pour le parc.
Chaumont, place Goguenheim : Monument des guerres coloniales, 1898, fonte (A. Dupuy architecte). La fonte a été réalisée par E.Capitain-Geny[8],[9],[10].
Guise : Monument à Jean-Baptiste André Godin, inauguré le , le monument a été élevé par les familistériens en hommage à Godin après sa disparition en 1888. Orné de la statue en bronze du fondateur par Amédée Doublemard et Tony Noël, et des bas-reliefs de Doublemard seul représentant deux scènes majeures de la vie du personnage. La statue a été déboulonnée par l'Armée allemande durant la première guerre mondiale pour être fondue, puis été reconstituée par Félix Charpentier, élève de Doublemard. Le monument intègre a été à nouveau inauguré le , en même temps que le Monument aux morts du Familistère. Il a été acquis par la ville de Guise en même temps que la place centrale du Familistère en 1981[12].
La Grand-Combe : Monument à Mathieu Lacroix, 1899. Poète occitan, ami de Frédéric Mistral, il sut toucher les mineurs de La Grand-Combe avec sa poésie intitulée « Paouré Martino » (Pauvre Martine) qui raconte comment un mineur trouve la mort dans un coup de grisou, et comment on vient apprendre ce malheur à sa femme Martine. Ils firent une quête parmi eux pour lui élever un monument. Le buste en bronze fut détruit par l'occupant allemand en 1943 et remplacé ultérieurement par l'œuvre d'un sculpteur contemporain[13].
Limoges, hôtel de ville : L’Orfèvrerie et L’Émaillerie, deux figures allégoriques ornant le fronton de la façade principale.
Montier-en-Der : Monument aux morts. Un écolier du bataillon scolaire en uniforme, un fusil à la main, reçoit les instructions d’un commandant d’État-major qui montre à l’enfant la direction de la ligne bleue des Vosges. La commune de Montier-en-Der accepte le la proposition du commandant Linet, conseiller municipal, de faire ériger à ses frais et sans aucune participation financière de la commune un monument pour rendre hommage aux victimes de la ville. Ce groupe a été réalisé par la fonderie Durenne de Sommevoire[16].
La Musique, haut-relief ornant la tombe du compositeur Napoléon Henri Reber, représentant une jeune femme s’élevant dans les airs et tenant, dans sa main gauche, une lyre brisée et une branche de laurier de sa main droite. Le monument, inauguré le a été construit sur les plans de l’architecte A. Jal[17] ;
boulevard Saint-Martin : Monument au baron Isidore Taylor, inauguré le . En témoignage de leur reconnaissance, cinq associations de secours mutuel fondées par Isidore Taylor, firent édifier un monument (Constant Moyaux, architecte) avec un buste en bronze dont la réalisation fut confiée à Tony Noël. Fondu en 1941 sous l’Occupation, le buste fut remplacé en 1945 par une réplique en pierre[20].
Grand Palais, fronton : Apollon et la Musique, 1900 (œuvre disparue).
hôtel de ville : Le Génie de l’Agriculture, sur la façade du bâtiment intermédiaire au deuxième étage, commande du .
jardin du Ranelagh : La Méditation, 1882, statue en marbre. Le moulage en plâtre a été exposé au Salon de la Société des beaux-arts en 1877[21].
palais du Louvre : en 1876, pour la décoration de la nouvelle façade du côté nord à la suite de l’incendie et de la destruction des Tuileries, l’architecte Lefuel commanda à Jules Franceschi le fronton, à Jules Isidore Lafrance La Prudence (premier étage) et La Loi (deuxième étage) et à Tony Noël le groupe du troisième étage[22].
square Paul-Painlevé (aujourd'hui square Samuel-Paty), groupe en marbre Les Gladiateurs (1883-1888), installé en 1900 puis brisé lors de son déplacement en 1909, les morceaux sont entreposés au dépôt de la ville de Paris[24].
square Jean Houdon : Monument à Jean-Antoine Houdon. Le sculpteur est représenté debout alors qu'il est en train de sculpter une de ses œuvres les plus célèbres : le Voltaire assis (1780). Dans ce bloc de pierre qu'il taille, on peut voir émerger la tête de Voltaire encore inachevée[27],[28].
Au Viêt Nam
Saïgon (actuelle Hô-Chi-Minh-Ville) : Monument à Francis Garnier, 1885. Une réplique de cette œuvre, inaugurée le , se trouvait à Saint-Étienne, sa ville natale. La statue de bronze fut vite surnommée « le singe » car affublée d’un bras beaucoup plus long que l’autre : elle a été fondue pendant l’occupation[29],[30].
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t.2 et suppl., 1882-1885 page 164.
Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN978-2-7355-0780-1, OCLC828238758, BNF43504839), p. 464-473.