Toi, le veninToi, le venin
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Toi, le venin est un film franco-italien réalisé par Robert Hossein et sorti en 1959. SynopsisUne nuit d'été, Pierre Menda, un homme qui paraît être à la dérive et marche sans but le long d'une petite route de la Côte d'Azur, est accosté par un luxueux cabriolet blanc. Sans un mot, sa conductrice, une femme dont il ne distingue que la longue chevelure blonde, l'invite à monter, ouvre son manteau sous lequel elle est nue et se donne à lui. Mais, après qu'il a été abruptement invité à quitter le véhicule, la conductrice, après avoir tenté de l'écraser, réussit à prendre la fuite. Grâce au numéro d'immatriculation qu'il a eu le temps de relever, Pierre trouve le domicile des propriétaires du véhicule, les Lecain. Mais il va de surprise en surprise : les occupants de la riche villa sont les sœurs Éva et Hélène Lecain, deux jeunes femmes aux longs cheveux blonds, au physique si proche qu'on les dirait presque jumelles. Éva, la cadette, se déplace en fauteuil roulant, car elle a les jambes paralysées. Fiche technique
Distribution
MusiqueMusique d'André Gosselain, orchestre sous la direction de Jean Médinger.
ProductionTournage
Promotion
— Avertissement sur l'affiche originale d'Yves Thos[Note 4]. Extrait d'une promotion du distributeur Pathé Consortium Cinéma[Note 5] : « C'est un drame, qui se dénoue dans un climat tourmenté, et qui se passe entre trois personnages dont l'un est incarné par Marina Vlady, dans le rôle d'une jeune paralytique obsédée. Quelle est la vérité, quel est le mystère, c'est ce que le film, peu à peu, découvre à mesure que Robert Hossein voit se dessiner devant lui la frontière qui sépare le rêve de la réalité. Le climat trouble et envoûtant du film est corsé par la musique composée par Gosselain pour cette bande, et qui souligne le côté inquiétant des images. » Thèmes et contexteRobert Hossein a su intelligemment utiliser la ressemblance de ses deux actrices, les sœurs Marina et Tania Poliakoff à la ville. Dans le film, ses partenaires sont respectivement Marina Vlady, son épouse de l'époque, et Odile Versois, sa belle-sœur. Également blondies pour la circonstance, les deux sœurs entretiennent savamment le mystère en jouant de leurs regards slaves qu'elles savent rendre énigmatiques à souhait (rivalisant avec le fameux « look » de Lauren Bacall) tandis que Hossein paraît en loser. Le noir et blanc et la partition musicale jazzy d'André Hossein contribuent à donner au film la tonalité sombre des œuvres cinématographiques policières anglo-saxonnes tirées des romans de Raymond Chandler ou de James Hadley Chase. On trouve encore, en assistante à la réalisation, une autre belle-sœur de Hossein, Olga Poliakoff alias Olga Varen. Mais l'identité de cette histoire machiavélique signée Frédéric Dard reste bien française et même provençale avec l'intervention de « vedettes marseillaises », notamment Henri Arius en hôtelier, Henri Crémieux en médecin, Bréols en jardinier et Charles Blavette en policier. Autour du filmC'est l'un des films préférés de la chanteuse Véronique Sanson qui, en souvenir, baptisa son album de 1988 : Moi le venin. Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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