Tim Mitchison

Tim Mitchison

Biographie

Naissance	1958 Édimbourg
Nationalité	américaine
Formation	Merton College Haberdashers' Aske's Boys' School (en) Université de Californie à San Francisco Université d'Oxford
Activités	Biochimiste, biologiste
Père	Avrion Mitchison
Conjoint	Christine M Field (d)

Autres informations

A travaillé pour	Université Harvard Université de Californie à San Francisco
Membre de	Royal Society (1997) Académie américaine des sciences (2014) Académie américaine des arts et des sciences
Site web	mitchison.hms.harvard.edu
Distinctions	Packard Fellowship for Science and Engineering (d) (1988) Keith R. Porter Lecture (en) (2013)

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Timothy John Mitchison est biologiste cellulaire et biologiste des systèmes et professeur Hasib Sabbagh de biologie des systèmes à la Harvard Medical School aux États-Unis [1],[2],[3]. Il est connu pour sa découverte, avec Marc Kirschner, de l'instabilité dynamique dans les microtubules [4],[5], pour les études du mécanisme de la division cellulaire, et pour ses contributions à la biologie chimique [6].

Éducation

Mitchison fait ses études à la Haberdashers' Aske's Boys' School et obtient son baccalauréat ès arts en biochimie à l'Université d'Oxford où il est étudiant de premier cycle au Merton College d'Oxford de 1976 à 1979. Il part à l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) en 1979 pour son doctorat qui est supervisé par Marc Kirschner et étudie l'instabilité dynamique des Microtubules [7].

Carrière et recherche

Mitchison retourne au Royaume-Uni pour des recherches postdoctorales au National Institute for Medical Research (NIMR) de Londres. En 1988, il retourne à San Francisco où il est nommé professeur assistant à l'UCSF [8]. En 1994, il écrit un article d'opinion pour la revue Chemistry & Biology intitulé "Vers une génétique pharmacologique" qui contribue à lancer le domaine de la génétique chimique [6]. En 1997, il part à l'Université Harvard pour devenir codirecteur de l'Institut de chimie et de biologie cellulaire de la Harvard Medical School [8], où il est le pionnier du dépistage basé sur le phénotype [9], en découvrant la petite molécule monastrol - la première petite molécule inhibiteur de la Mitose qui ne cible pas la tubuline. Il démontre que le monastrol inhibe la kinésine-5, une protéine motrice. En 2003, il devient vice-président du nouveau département de biologie des systèmes, présidé par Marc Kirschner [10],[11]. Il travaille sur des aspects de la biologie mésoéchelle [12] dont l'auto-organisation du cytosquelette [13],[14] et du cytoplasme [15],[16]. Il collabore étroitement avec Christine Field sur le mécanisme de la cytokinèse [17],[18],[19].

Mitchison est élu membre de la Royal Society (FRS) en 1997 pour ses "contributions substantielles à l'amélioration des connaissances naturelles" [20] et est président de l'American Society for Cell Biology (ASCB) en 2010 [21]. Il est élu membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis en 2014 [8] et prononce la conférence Keith R. Porter en 2013.

Vie privée

Mitchison est marié à la scientifique Christine M. Field avec qui il adopte deux enfants [2]. Mitchison vient d'une famille de biologistes distingués : il est le fils d'Avrion Mitchison[1], le neveu de Denis Mitchison et Murdoch Mitchison[1], le petit-neveu de John Burdon Sanderson Haldane [1] et l'arrière-petit-fils de John Scott Haldane. Il est le petit-fils de l'homme politique Dick Mitchison et de l'écrivaine Naomi Mitchison (née Haldane) [22]. Sa sœur cadette Hannah M. Mitchison est également biologiste [23].

Références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tim Mitchison » (voir la liste des auteurs).

1. Wells, « Tim Mitchison: Dynamic productivity », Current Biology, vol. 7, n^o 11,‎ 1997, R666–R667 (PMID 9382812, DOI 10.1016/S0960-9822(06)00346-0)
2. « Timothy Mitchison », novembre 2003
3. Ishihara, Nguyen, Wuhr et Groen, « Organization of early frog embryos by chemical waves emanating from centrosomes », Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 369, n^o 1650,‎ 2014, p. 20130454 (ISSN 0962-8436, PMID 25047608, PMCID 4113098, DOI 10.1098/rstb.2013.0454)
4. Lewin, « Great Experiments: Dynamic Instability of Microtubules - Marc Kirschner and Tim Mitchison », 2007
5. « Milestone 14 : Nature Milestones in Cytoskeleton », Nature (consulté le 9 février 2019)
6. Mitchison, « Towards a pharmacological genetics », Chemistry & Biology, vol. 1, n^o 1,‎ 1994, p. 3–6 (ISSN 1074-5521, PMID 9383364, DOI 10.1016/1074-5521(94)90034-5)
7. Mitchison et Kirschner, « Dynamic instability of microtubule growth », Nature, vol. 312, n^o 5991,‎ 1984, p. 237–242 (ISSN 0028-0836, PMID 6504138, DOI 10.1038/312237a0, Bibcode 1984Natur.312..237M, S2CID 30079133)
8. « Timothy Mitchison », nasonline.org
9. Mayer, Kapoor, Haggarty et King, « Small molecule inhibitor of mitotic spindle bipolarity identified in a phenotype-based screen », Science, vol. 286, n^o 5441,‎ 29 octobre 1999, p. 971–974 (ISSN 0036-8075, PMID 10542155, DOI 10.1126/science.286.5441.971, lire en ligne)
10. « HMS launches new department to study systems biology », Harvard Gazette, 25 septembre 2003 (consulté le 9 février 2019)
11. Check, « Harvard heralds fresh take on systems biology », Nature, vol. 425, n^o 6957,‎ 2 octobre 2003, p. 439 (ISSN 1476-4687, PMID 14523408, DOI 10.1038/425439a, Bibcode 2003Natur.425..439C)
12. Sear, Pagonabarraga et Flaus, « Life at the mesoscale: the self-organised cytoplasm and nucleoplasm », BMC Biophysics, vol. 8, n^o 1,‎ 25 février 2015, p. 4 (ISSN 2046-1682, PMID 25815164, PMCID 4374369, DOI 10.1186/s13628-015-0018-6)
13. Mitchison, « Self-organization of polymer-motor systems in the cytoskeleton », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences, vol. 336, n^o 1276,‎ 29 avril 1992, p. 99–106 (ISSN 0962-8436, PMID 1351302, DOI 10.1098/rstb.1992.0049, Bibcode 1992RSPTB.336...99M)
14. Ishihara, Nguyen, Wühr et Groen, « Organization of early frog embryos by chemical waves emanating from centrosomes », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences, vol. 369, n^o 1650,‎ 5 septembre 2014, p. 20130454 (ISSN 1471-2970, PMID 25047608, PMCID 4113098, DOI 10.1098/rstb.2013.0454)
15. Mitchison, « Remaining mysteries of the cytoplasm », Molecular Biology of the Cell, vol. 21, n^o 22,‎ 15 novembre 2010, p. 3811–3812 (ISSN 1939-4586, PMID 21079024, PMCID 2982103, DOI 10.1091/mbc.E10-02-0084)
16. Boke, Ruer, Wühr et Coughlin, « Amyloid-like Self-Assembly of a Cellular Compartment », Cell, vol. 166, n^o 3,‎ 28 juillet 2016, p. 637–650 (ISSN 1097-4172, PMID 27471966, PMCID 5082712, DOI 10.1016/j.cell.2016.06.051)
17. Eggert, Mitchison et Field, « Animal Cytokinesis: From Parts List to Mechanisms », Annual Review of Biochemistry, vol. 75, n^o 1,‎ 2006, p. 543–566 (PMID 16756502, DOI 10.1146/annurev.biochem.74.082803.133425)
18. Eggert, Kiger, Richter et Perlman, « Parallel chemical genetic and genome-wide RNAi screens identify cytokinesis inhibitors and targets », PLOS Biology, vol. 2, n^o 12,‎ 2004, e379 (ISSN 1545-7885, PMID 15547975, PMCID 528723, DOI 10.1371/journal.pbio.0020379)
19. Nguyen, Groen, Loose et Ishihara, « Spatial organization of cytokinesis signaling reconstituted in a cell-free system », Science, vol. 346, n^o 6206,‎ 10 octobre 2014, p. 244–247 (ISSN 1095-9203, PMID 25301629, PMCID 4281018, DOI 10.1126/science.1256773, Bibcode 2014Sci...346..244N)
20. Anon, « Professor Timothy Mitchison FRS », royalsociety, London, Royal Society, 1997
21. « ASCB Presidents », ASCB (consulté le 9 février 2019)
22. « Obituary: Naomi Mitchison » [archive du 7 mai 2022] , sur The Independent, 13 janvier 1999 (consulté le 9 février 2019)
23. Elmeshad, « Gene mutation identified in PCD, rare disease », Nature Middle East,‎ 2018 (DOI 10.1038/nmiddleeast.2018.62, S2CID 90633419)

Liens externes

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