Formé en littérature et philosophie à l'Université de Lausanne, puis en musicologie à l'Université de Fribourg, Thierry Raboud est également diplômé de la Haute École de musique de Lausanne. En tant que guitariste, il est titulaire d'un Certificat supérieur obtenu, avec mention excellent, au Conservatoire de Vevey-Montreux[1]. Diplômé du Centre de formation au journalisme et aux médias de Lausanne (finaliste Prix Chuard 2016[2]), il est critique littéraire au quotidien La Liberté[1].
Son premier recueil, Crever l’écran, est paru en 2019 aux Éditions Empreintes. Dans une veine minimaliste et engagée, il interroge la révolution numérique et ce qu'elle fait de nos intimités[3]. Ce recueil, lauréat du Prix de poésie Pierrette-Micheloud[4], reçoit un large accueil critique[5],[3]. En 2020, en dialogue avec le photographe William Gammuto, Thierry Raboud publie (dehors) aux Éditions Favre. L'année suivante, il publie le livre d'artistes Lavaux d'ombres avec l'illustrateur Tassilo Jüdt[6].
Son poème Terres déclives, publié en 2021 aux Éditions Empreintes, a été composé à la machine à écrire sur un rouleau de plusieurs mètres à l'occasion d'une résidence au Musée Jenisch de Vevey[7]. Il reçoit également un accueil critique élogieux[8]. Son tapuscrit original a été acquis par les réserves précieuses de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne[9]. Ce poème est lauréat du prix littéraire Tirage limité de la BCUL : trente-quatre livres d'artistes ont été créés à partir de ce texte, exposés durant la Triennale Tirage limité de Morges puis au Musée Jenisch[10].
Thierry Raboud publie également en revue, tant en Suisse[11] qu'en France[12], et expose régulièrement son travail sous forme d'installations (Trois silences manifestes, Prix Front Shop du Festival Arty Show de Bienne 2022[13]) ou de performances[14].
A la croisée de la littérature et des arts visuels, Thierry Raboud explore le potentiel graphique de la machine à écrire. Sa première série, intitulée Ecographies, est exposée en 2024 au Musée valaisan des bisses, à Ayent, dans le cadre de l'exposition nationale Regarder le glacier s'en aller[18]. Ses œuvres sont également présentées dans la revue La Couleur des jours[19] ainsi que dans le réseau d'affichage public de la ville de Vevey.
Œuvres
Crever l'écran, Chavannes-près-Renens, Suisse, Éditions Empreintes, 2019, 64 p. (ISBN978-2-940505-36-4)[3]