Matham commence à être actif comme graveur dans sa ville natale à partir de 1621 et jusqu'en 1625[2],[1]. Il se marie le à Amsterdam avec Clara Huybrechts[2].
Les informations sur la suite de sa vie est lagunaire : on n'a des registres de ses activités à Haarlem qu'à partir de 1637 et jusqu'à 1641[2]; on sait qu'il y a produit un grand nombre de gravures, dans un style très libre[1]. On ignore à nouveau ce qu'il a fait jusqu'en 1652, où on le sait à Amsterdam, puis à La Haye en 1656[2].
Il s'installe enfin définitivement à Amsterdam en 1662[2].
Il a principalement produit des sujets historiques, des paysages, des portraits et des vues architecturales, le tout dans un style italianisant, probablement à la suite de son séjour à Rome[2].
Les œuvres présentées ci-dessous sont rapportées par Spooner[1], sauf mention :
Portraits
Michel le Blon (d), agent de la couronne de Suède, d'après Antoine van Dyck ;
La Descente de la croix avec les Martyrs, Saint Jean et Joseph d'Arimathie, gravé par Jacob Matham à partir du dessin de Theodor d'après la peinture de Gerardus Leydanus ;
Figure allégorique de la Peinture auréolée par Cupidon (original)[5].
(en) Shearjashub Spooner, « Matham, Theodore », dans A Biographical History of the Fine Arts: Being Memoirs of the Lives and Works of Eminent Painters, Engravers, Sculptors, and Architects..., vol. 2, George Gebbie, (lire en ligne), p. 533
(en) Adriaan van der Willigen et Fred G. Meijer, « Jan Matham », dans A dictionary of Dutch and Flemish still-life painters working in oils : 1525-1725, Leyde, Primavera, , 232 p. (ISBN90-74310-85-0), p. 140