La première saison de la série suit l’enquête des polices danoises, allemandes et belges sur le meurtre de trois prostituées, au sein d’une « équipe commune d’enquête » (ECE) formée par Europol. Une nouvelle ECE est constituée pour la seconde saison afin d'enquêter sur les meurtres de réfugiés, humanitaires et une jeune femme en lien avec Daech[1].
Lars Mikkelsen (VF : Patrick Béthune) : Harald Bjørn, chef de l’équipe danoise, commissaire divisionnaire de la police criminelle de Copenhague (saison 1)
Natalia Rudziewicz(de) : Maria Gabler, Maria Schmidt depuis ses 20 ans, alias Diamant Rose, la prostituée allemande assassinée à Berlin, dont le doigt coupé est l’auriculaire de la main droite
Rudi Köhnke(da) : Billy, gérant de l’hôtel Europa (ou Norden)
Simonetta Solder (VF : Louise Lemoine Torrès) : Gabriella Vinci, ancienne mama des quatre prostituées, assassinée à Salzbourg selon le même mode opératoire que les quatre prostituées, dont le doigt coupé est le pouce de la main droite
Joy Anna Thielemans(nl) : Armande Claes, victime ayant subi le même mode opératoire que les trois prostituées, six ans auparavant
Pour la réalisatrice Kathrine Windfeld(da) (The Killing), l’équipe commune d’enquête était l’occasion de montrer « l’efficacité des services de Bruxelles » et de créer un scénario aux ramifications internationales[4].
Le tournage de la série débute le à Copenhague. Il doit s’étaler pendant 133 jours au Danemark, en Belgique, en Allemagne, en Autriche et en Suisse[6]. Chaque épisode est doté d'un budget de 2,5 millions d'euros[7].
Fiche technique
Titre original et français : The Team (littéralement L’équipe)
Sociétés de production : Network Movie (Allemagne), Lunanime (Belgique), Nordisk Film Production (Danemark), Superfilm (Autriche).
en association avec C-Films (Suisse).
en coproduction avec ZDF (Allemagne), BNP Paribas Fortis Film Finance (Belgique), SVT (Suède), Arte (France/Allemagne), ORF (Autriche) et vtm (Belgique).
avec la participation de DR (Danemark), SRF (Suisse) et RTS (Suisse).
Sociétés de distribution : ZDF Enterprises (monde), Lumière (Benelux), Nordisk Film Distribution (Scandinavie).
Pour les deux saisons de huit épisodes chacun, les épisodes, sans titre, sont numérotés de un à huit.
Univers de la série
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Équipe commune d’enquête
La série met en scène une « équipe commune d’enquête » (ECE), un réel instrument des agences européennes de police et de justice, Europol et Eurojust. Cet outil a été adopté par l’Union européenne en 2002 afin de permettre aux magistrats et aux enquêteurs de différentes nationalités de coopérer sur une même affaire. En pratique, les États peuvent plus facilement échanger des renseignements, mener des opérations conjointes, et les policiers d’un pays peuvent enquêter dans un autre pays. En 2014, 122 ECE ont été formées contre 102 en 2013. Par exemple, elles ont été utilisées pour la tuerie de Chevaline de 2012 et pour l’affaire de la fraude à la viande de cheval de 2013[14].
Accueil
Audiences
Au Danemark, le pilote de la série a rassemblé 1,46 million de téléspectateurs, soit 55 % du public. L’audience a ensuite diminué jusqu’à 711 000 télépsectateurs, attirant en moyenne 1,01 million de Danois sur les huit épisodes[15].
En Allemagne, le premier épisode est suivi par 3,91 millions de téléspectateurs, soit 19,8 % du public, et le dernier par 3,11 millions d’Allemands, soit 13,3 % du public[15].
En Suède, le pilote attire 550 000 téléspectateurs, soit 19 % de part d’audience. Les audiences baissent également jusqu’à 363 000 téléspectateurs, et les huit épisodes rassemblent en moyenne 374 000 téléspectateurs, représentant 14 % du public[15].
En France, le premier épisode de la série attire 930 000 téléspectateurs, soit 4,6 % du public, et 891 000 téléspectateurs (4,9 % de part de marché) restent devant le second épisode. Il s’agit de la deuxième meilleure audience de l’année sur la case du jeudi pour Arte, qui se place également en tête des chaînes de la TNT lors de la soirée[16]. La semaine suivante, le troisième épisode est suivi par 865 000 téléspectateurs, soit 3,7 % de part de marché[17].
Réception critique
Pour Renaud Machart, du Monde, la série est une remarquable coproduction européenne, d'une « saisissante qualité » avec un excellent scénario. Elle reprend « les codes narratifs et visuels des meilleures séries nord-américaines » et développe la vie personnelle des policiers. De plus la série est multilingue : « chaque policier parle sa langue dans son pays » et l'anglais lorsqu'ils sont réunis[18]. Pour Pierre Ancery, de Télérama, c'est une « série ambitieuse à l'intrigue classique » mais qui s'étend à travers les frontières. Le point le plus intéressant est la « psychologie des personnages, forcés de collaborer malgré leurs caractères différents »[19].
Pour Pierre Sérisier, du Monde, « l’idée de la série est louable » mais l’intrigue se déroule sans accroche. La coopération totalement harmonieuse entre les polices des différents pays est peu réaliste. On s’attend plutôt à voir des ratés administratifs, des rivalités entre policiers et des différences dans les méthodes d’investigation. De plus, le « passé des personnages manque d’épaisseur et d’originalité » et « l’enquête progresse à une vitesse vertigineuse »[20].
Produits dérivés
Sorties en DVD et Blu-ray
The Team, est sortie en France le en coffret de trois DVD, comprenant un making-of d’une durée de 15 minutes[21].