Théodore Olivier

Théodore Olivier

Biographie

Naissance	21 janvier 1793 Lyon
Décès	5 août 1853 (à 60 ans) 2e arrondissement de Lyon
Sépulture	Cimetière du Montparnasse
Nationalité	Française
Formation	École polytechnique (France)
Activité	Mathématicien

Autres informations

A travaillé pour	Conservatoire national des arts et métiers
Influencé par	Gaspard Monge
Distinction	Officier de la Légion d'Honneur (1847)

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Tombe de Théodore Olivier au cimetière du Montparnasse (Paris).

Théodore Olivier (14 janvier 1793, Lyon[1] — 5 août 1853[2]) est un mathématicien français. Fondateur de l'École Centrale Paris, il s'est consacré au développement de l'enseignement du génie mécanique en France.

Biographie

Théodore Olivier est tout d'abord élève de l'École polytechnique (X1811), où il est grandement influencé par Monge. Il fait ensuite en 1815 l'École d'artillerie de Metz. Spécialiste de géométrie descriptive, il est sollicité en 1821 par le roi de Suède Charles XIV Jean pour créer une école militaire de haut rang à l'image de l'École polytechnique française[3].

De retour à Paris dès 1825, il épouse le 14 août 1827 Marguerite Aline Ramey, fille du sculpteur Claude Ramey, le couple n'a pas d'enfants.

Très critique sur les orientations qu'a prises l'École polytechnique, il s'associe en 1829 au projet d'Alphonse Lavallée, qui vise à créer un établissement formant des ingénieurs civils, et est donc un des premiers professeurs de l'École centrale des arts et manufactures à Paris, où il enseigne dès l'ouverture. En 1839, il est appelé par le Conservatoire national des arts et métiers pour créer une chaire de géométrie descriptive.

Il est apparenté à l'aventurier Aimé Olivier de Sanderval, le « roi de Kahel »[4].

Carrière

Ses spécialités sont la géométrie descriptive et la mécanique. Théodore Olivier est notamment connu pour ses modèles à fils tridimensionnels réglables de formes géométriques, série d’engrenages, machine à tailler les engrenages, modèles mathématiques, qui sont à la fois objets de recherche et modèles pédagogiques. Certains de ces modèles partent aux États-Unis après sa mort.

Il consacre une grande partie de sa vie à l'étude et au calcul des engrenages et publie en 1842 la Théorie géométrique des engrenages destinés à transmettre le mouvement de rotation entre deux axes non situés dans un même plan.

Images de maquettes

• Modèles mathématiques de Théodore Olivier
• 
  Pénétration de 2 cylindres.
• 
  Hiperboloide

Modèles de Théodore Olivier

• Modèles de l'université de Coimbra (Portugal)

• Modèles aux États-Unis – environ 40

• Modèles au Canada sur Flickr

Principales publications

• Des éclipses de soleil, Paris, Bachelier, 1834 (lire en ligne)
• Recherches géométriques sur les centres de courbure des épicycloïdes planes et sphériques, et les développantes sphériques, sur les rayons de courbure des courbes et surfaces du second ordre, avec des applications aux engrenages, Paris, Bachelier, 1834 (lire en ligne)
• Théorie géométrique des engrenages, Paris, Bachelier, 1842 (lire en ligne)
• Th. Olivier, Applications de la géométrie descriptive aux ombres et à la perspective, Paris, Carilian-Gœury et Vve Dalmont, 1847, « Préface »

Références

1. Acte de naissance Archives de Lyon acte n^o 200.
2. Acte décès) Archives de Lyon acte n^o 2481.
3. Auguste Nesme, « Théodore Olivier », La Revue du Lyonnais, vol. série 2, n^o 16,‎ 1858, p. 400 (lire en ligne)
4. Généalogie sur Pierfit geneanet

Annexes

Bibliographie

• Joël Sakarovitch, « Théodore Olivier », dans sous la direction de Michel Le Moël et Raymond Saint-Paul 1794-1994. Le Conservatoire national des Arts et Métiers au cœur de Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1994, p. 193-195, (ISBN 978-2-905118-77-6).

Liens externes

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  • base Léonore
• Ressource relative à la recherche :
  • Isidore
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• Engrenages Musée des arts et métiers

• Lien biographique
• Dossier légion d'honneur Base leonore, cultur.gouv.fr