Terrain a pour ambition, par le biais de ses numéros thématiques (semestriels), de ses rubriques en ligne (dont les articles sont publiés au fil de l'eau) et de son blog, d'éclairer les aspects les plus divers des sociétés contemporaines par le comparatisme que permet l'ethnologie, mais aussi par l'histoire ou la psychologie. Abondamment illustrée, Terrain se veut scientifique dans son propos tout en restant accessible aux non-spécialistes par sa présentation et son écriture.
La revue de 1983 à 2015
Fondée en 1983 par la Mission du patrimoine ethnologique (délégation du patrimoine, ministère de la Culture), Terrain était à sa naissance une revue d'ethnologie européenne qui était d'ailleurs sous-titrée « Carnets du patrimoine ethnologique ». Elle s'est rapidement ouverte à des terrains plus lointains, en même temps que ses thèmes sont devenus plus universels, pour s'imposer comme l'une des principales revues françaises d'ethnologie et d'anthropologie. En 2015, le ministère de la Culture a décidé de cesser la publication de la revue après la publication du numéro 65, consacré à la nostalgie.
La revue depuis 2016
À l'annonce de la disparition de la revue, un groupe de chercheurs et d'enseignants-chercheurs a décidé de reprendre le titre[2]. La ligne éditoriale générale a été maintenue, mais des innovations ont été apportées :
– La revue papier semestrielle est devenue uniquement thématique, mais a introduit des formats d'écriture nouveaux (récits, portfolios...)
– La revue en ligne a accueilli, en plus du dossier thématique, d’autres rubriques à parution continue : « Terrains », « Questions », « Portraits », « Lectures et débats », « Glissements de Terrain »[3].
– Le blog de la revue Carnets de terrain a été renommé et remanié pour devenir un webzine d'anthropologie.
La revue est hébergée par le portail de revues scientifiques OpenEdition Journals (anciennement Revues.org) et est propulsée par le CMSlibreLodel.