Tenzing Paljor eut une première femme qui mourut après avoir donné naissance à un fils et une fille. Il eut une seconde femme avec laquelle il eut quatre autres fils et trois autres filles[1].
En février-, Tenzing Paljor, alors kuten de Gadong, à qui on demande qui est le kuten de Nechung déclare qu'il est originaire du village de Denbag, remettant une khata à Lobsang Namgyal qui connut sa première transe et se réfugia dans une partie du temple abritant le stupa funéraire du 9e dalaï-lama. À nouveau en transe, l'oracle de Gadong prit Réting Rinpoché et Lobsang Namgyal par la main, et les réunit avant de s'évanouir, tout comme Lobsang Namgyal, laissant entendre que Nechung revenait pour aider à la recherche de la réincarnation du 13e dalaï-lama. Cette même année, Réting Rinpoché et Lobsang Namgyal se rendirent au monastère de Samyé y faire des offrandes[2].
Tenzing Paljor prédit qu'un enfant des parents du 14e dalaï-lama mort à l'âge de 2 ans, probablement de la variole, renaîtrait dans la même famille. Ngari Rinpoché né un an plus tard en 1946 est considéré comme sa réincarnation[3].
Heinrich Harrer rapporte qu'alors qu'une sécheresse sévit à Lhassa durant l'été 1946, le médium de l'oracle de Gadong, célèbre « faiseur de temps », entre en transe au Norbulingka en présence du dalaï-lama. Il grimace, marmonne puis pousse des cris, ses dires sont notés par un assistant. Abandonné par la divinité, il s'évanouit. Il a promis la pluie qui se produit une heure plus tard, à l'étonnement de Harrer[4].
Lors d'une sécheresse à Lhassa, en 1947, Amaury de Riencourt est autorisé a assister à un rituel au cours duquel le médium de l'oracle de Gadong entre en transe, suivie d'une pluie abondante[5].
Le , à Tawang, il est reçu en audience par le dalaï-lama lors de sa fuite en Inde[10].
En , Thomas Merton le rencontre à Dharamsala et le décrit comme un lama âgé, ancien membre du cabinet tibétain, portant une grande barbe brune, et ayant fait partie de la délégation ayant identifiée le jeune dalaï-lama[11].
Tenzing Paljor est mort en 1975. Son fils, Tenzin Wangdak, lui succéda en tant que kuten de Gadong[13].
Notes et références
↑Sandy Johnson The Book of Tibetan Elders: Life Stories and Wisdom from the Great Spiritual Masters of Tibet, Riverhead (ISBN157322023X et 9781573220231) "There were five sons and four daughters in our family. My father had two wives. After giving birth to one son and one daughter, his first wife died. I am the eldest of the second wife."
↑Anagarika Govinda, Le Chemin des nuages blancs. Pèlerinages d'un moine bouddhiste au Tibet, éditions Albin Michel, p. 281-282
↑(en) Samdhong Rinpoché, Donovan Roebert, Uncompromising Truth for a Compromised World: Tibetan Buddhism and Today's World, World Wisdom, Inc., 2006, (ISBN1-933316-20-9), p. 156 : « The state supported armed resistance for a very short period before the capture of Chamdo in 1950. That was the end of state-sponsored resistance. State-sponsored resistance was also not within the regime of the 14th Dalai Lama as he was not yet old enough to reign. »
↑Raja Hutheesing, Tibet Fights for Freedom: The Story of the March 1959 Uprising as Recored in Documents, Despatches [sic] Eye-witness Accounts and World-wide Reactions. A white book, Indian Committee for Cultural Freedom, 1960 "Forty-year-old Gadong Kuteng Khenchung Tenzing Paljor who is also in the party is the oracle."
↑Daniel Bärlocher, Testimonies of Tibetan Tulkus: A Research Among Reincarnate Buddhist Masters in Exile, Volume 15,Partie 1
Partie 15 de Opuscula Tibetana, Tibetan Monastic Institute, 1982, (ISBN3720600092 et 9783720600095), p. 320 : (Tenzing Wangdak's father, the previous Gadong Choje, died 1975 in Dharmsala in exile.)