Takeo Itō
Takeo Itō (伊東 武夫, Itō Takeo ) ( - ) est un général de l'armée impériale japonaise. BiographieNé à Fukuoka[1], Takeo Itō est commandant du 228e régiment d'infanterie au début de la seconde guerre sino-japonaise. Il prend le commandement du 114e régiment le [1]. Promu major-général le , Itō est nommé à la tête du groupe d'infanterie de la 38e division[1],[2], la principale division de l'invasion de Hong Kong[3]. Début 1942, Itō est affecté à un détachement nommé de son propre nom, le « détachement Itō », et composé principalement du 228e régiment d'infanterie de la 38e division, et du 1er bataillon de débarquement de Kure, qui participe à la bataille d'Ambon[4] en Indonésie (–), et à l'occupation de l'île de Timor. Toutes ces campagnes se caractérisent par leur extrême violence et par le massacre de prisonniers[5]. En novembre, Itō, avec un régiment de la 38e division, débarque sur l'île de Guadalcanal. Le , durant la bataille de Guadalcanal, Itō, sur l'ordre du lieutenant-général Harukichi Hyakutake, attaque les Américains qui lancent une offensive sur les positions japonaises de la Matanikau. Cependant, le général américain Alexander Vandegrift rappelle ses troupes après avoir reçu un rapport signalant les plans d'Hyakutake. Itō aide plus tard à commander les troupes de la 38e division lors de la bataille des monts Austen, du Cheval au galop et de l'Hippocampe. Lui et les survivants de la 38e de Guadalcanal sont évacués par la marine japonaise durant l'opération Ke en . Itō est ensuite nommé commandant de la 40e brigade mixte indépendante, stationnée sur l'île de Nouvelle-Irlande le [1]. Il est promu Général de division le de la même année. À la fin de la guerre, Itō est fait prisonnier par l'armée australienne et jugé devant un tribunal militaire pour le meurtre de civils chinois. Il est condamné à mort à Rabaul sur l'île de Nouvelle-Bretagne le [6]. Ito fut néanmoins transféré à la demande des Britanniques et poursuivi devant la Haute-Cour de HongKong chargée des crimes de guerre en 1948 pour être condamné à 12 ans de prison. Il est décédé au Japon en 1965. Notes et références
Bibliographie
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