Takako TakahashiTakako Takahashi
Takako Takahashi (高橋 たか子, Takahashi Takako ), née le et décédée le [1], est une écrivaine japonaise. BiographieTakahashi naît à Kyoto, fille unique de parents aisés, avec Takako Okamoto pour nom de jeune fille. Elle obtient en 1954 son diplôme de premier cycle de français de l'université de Kyoto, avec une thèse sur Charles Baudelaire. Six mois plus tard, elle épouse un camarade étudiant, Kazumi Takahashi, devenu plus tard l'écrivain bien connu. Elle le soutient financièrement dans les deux premières années de leur mariage par une série de petits boulots, puis retourne à l'université de Kyoto en 1956 afin d'obtenir un diplôme de maîtrise en littérature française pour une thèse sur François Mauriac (1958). De 1958 à 1965, Takahashi et son époux demeurent à Osaka, où elle commence un premier roman en 1961 (« Paysage en ruine »). Son mari est lauréat d'un prix littéraire majeur en 1962, ce qui lui permet de se faire un nom et lui assure des fonds suffisants pour que Takahashi puisse quitter son emploi, travailler sur son roman et publier une traduction du Thérèse Desqueyroux de Mauriac. En 1965, ils s'installent à Kamakura, préfecture de Kanagawa, lorsque son mari obtient un poste d'enseignant à université Meiji. En 1967, quand il devient professeur à l'Université de Kyoto, elle reste à Kamakura. Quand son mari tombe malade en 1969, il retourne à Kamakura où elle prend soin de lui. Après la mort prématurée de son mari en 1971, Takahashi commence à écrire des histoires et des romans, ainsi qu'un mémoire sur son mari et des traductions de la littérature française. Dans les années 1970, elle est prolifique et connaît le succès en tant qu'auteur, publie quatre romans et huit recueils de nouvelles. En 1980, Takahashi s'installe en France, où, en 1985, elle se fait nonne. Après son retour au Japon, elle entre dans un couvent carmélite mais le quitte après un an et retourne à Kyoto pour prendre soin de sa mère. Elle poursuit depuis son abondante production. Takahashi remporte le prix Yomiuri en 1985 pour Ikari no ko (« Enfant de la colère »). Sélection d'ouvrages
Traductions
Prix et distinctions
Bibliographie
Références
Liens externesSource de la traduction
|