Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
T. C. Boyle (Tom Coraghessan Boyle, nom de plume de Thomas John Boyle) est un écrivain et romancier américain né le à Peekskill, dans l'État de New York.
Biographie
Il grandit dans sa ville natale. À l'âge de 17 ans, il modifie son second prénom de John en Coraghessan, inspiré en cela par ses origines irlandaises.
Son œuvre reflète sa diversité d'inspiration avec, par exemple, Water Music (1981), un roman picaresque, un autre partiellement autobiographique, Au bout du monde (World's End, 1987), qui évoque sa région d'origine et son enfance de manière très romancée, en passant par la fiction plus débridée avec La Belle Affaire (Budding Prospects, 1984), un récit humoristique tiré d'un fait réel.
Sa veine écologiste est fortement marquée dans plusieurs de ses romans, dont Un ami de la Terre (A Friend of the Earth, 2000).
Son onzième roman, Talk, Talk, publié en , traite le thème, nouveau pour l'auteur, de l'usurpation d'identité.
Sa production abondante, une quinzaine de romans et une dizaine de recueils de nouvelles (totalisant près de deux cent nouvelles), parus entre 1975 et fin 2017, est due à la fois à la forte discipline d'un auteur sachant se couper du monde pour écrire avec régularité à heures fixes (soit à domicile, soit dans sa résidence secondaire nichée dans les hauteurs de la forêt californienne) et à la conviction d'écrire une œuvre originale qui se révélera peut-être salutaire, car susceptible de favoriser une prise de conscience chez ses lecteurs.
Les États-Unis et la société américaine de la fin ou des débuts des XIXe et XXe siècles sont évoqués dans quelques romans historiques : Aux bons soins du docteur Kellogg (The Road to Wellville, 1993) sur le fondateur des petits-déjeuners céréaliers, le DrKellogg ou Riven Rock (1998) sur balbutiements de la psychiatrie. En revanche, dans plusieurs textes, les sujets sont de grands problèmes de la société américaine contemporaine, comme dans América (The Tortilla Curtain, 1995) qui traite de l'immigration illégale.
En 2014, T. C. Boyle reçoit pour l'ensemble de son œuvre le Robert Kirsch Award, prix honorifique associé au Los Angeles Times Book Prize.
Pseudonymes, noms de plume, etc.
T. Coraghessan Boyle a été longtemps le pseudonyme le plus usuel de Thomas John Boyle, alias T. C. Boyle, auteur nord-américain. Tom est le prénom usuel de Thomas J. Boyle, lequel a utilisé très tôt le « middle name » Coraghessan, qui lui avait été inspiré par ses ascendances irlandaises. La plupart de ses éditeurs (Viking, Bloomsbury, Granta Books, Penguin, Grasset, Phébus…), qui utilisaient couramment les deux initiales sur la tranche des éditions originales dès la publication de Water Music, ont progressivement cessé, pour la plupart, de mentionner ce pseudonyme en le composant au long (non abrégé) sur les couvertures ou jaquettes des romans et recueils de nouvelles de Tom Coraghessan Boyle.
L'édition originale de Water Music[2] mentionnait T. C. Boyle sur la tranche de la jaquette et T. Coraghessan Boyle tant sur la tranche de l'ouvrage que sur la face de la jaquette.
L'édition de Granta reprenait l'appellation au long sur la couverture.
La traduction française[3] de Water Music ne mentionnait le « prénom » Coraghessan (ce pseudonyme a été créé par Thomas Boyle à l'occasion de la publication de ses premières nouvelles rassemblées dans le recueil Descent of Man paru en 1979) qu'en quatrième de couverture.
Ce dernier usage allait progressivement prévaloir tant pour Viking que pour Bloomsbury, éditeur qui, jusqu'à la publication de A Friend of the Earth, conservait la mention « Coraghessan » en couverture.
Les deux premières éditions en langue allemande de Water Music[4] conservaient la mention mais la troisième, chez Ro-Ro-Ro, l'a abandonnée au profit d'un C. médian.
Música Acuática[5] a marqué, pour les traductions hispanophones, la disparition de la mention non abrégée.
En dépit de l'amicale pression de nombre de ses amis, membres de son Raconteurs Club, de l'un de ses traducteurs français, Jef Tombeur, et de très nombreux lecteurs (s'exprimant sur le forum de son site et en d'autres lieux virtuels ou réels), Tom Coraghessan Boyle s'est (jusqu'à présent) refusé à exiger que ses éditeurs mentionnent son pseudonyme en son entièreté. La Save Coraghessan International Campaign[6] n'a pu, à ce jour, ni le faire fléchir, ni influencer ses éditeurs.
Volume omnibus regroupant trois recueils de nouvelles déjà parus (After the Plague, Tooth and Claw, Wild Child & Other Stories) et quatorze nouvelles inédites
↑1999, Galaxia Gutenberg, Barcelona, trad. de Manuel Pereira Quinteiro.
↑Association informelle de lectrices et lecteurs, dont †Sandye Utley, fondatrice de son site dit de référence, aussi initialement dénommée The Restore Coraghessan International Campaign.