Tétras des armoisesCentrocercus urophasianus Centrocercus urophasianus
Tétras des armoises
![]() Le Tétras des armoises (Centrocercus urophasianus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae. C'est l'une des deux seules espèces du genre Centrocercus. Cet oiseau est le plus grand tétras d'Amérique du Nord[1]. DescriptionIl s'agit d'un tétras de grande taille, dont les adultes ont une queue longue et munie de pointes, et des plumes aux pattes. Ne possédant pas de gésier de broyage, le tétras des armoises ne se nourrit pas de graines et de pousses trop dures, qu'il ne pourrait pas digérer. À la place, il consomme différentes armoises, au milieu desquelles il s'abrite. Il lui arrive aussi de manger des insectes. Son poids varie entre 1,5 et 3 kg[1]. ReproductionLes femelles regardent les parades nuptiales des mâles. Ils font leur parade dans une arène commune appelée lek. La parade nuptiale consiste à gonfler et dégonfler le sac vocal pour produire des bruits forts et résonnant, tels que des glougloutements ou des caquetages. Ils vont aussi montrer leur queue en éventail. Seuls quelques-uns, parmi les plus forts, auront la chance de s'accoupler avec les femelles. Une fois la gestation faite, les femelles pondent entre six et huit œufs. Au maximum huit semaines plus tard, les petits sont aptes à migrer vers des latitudes plus basses, afin de trouver à manger durant l'hiver[1]. RépartitionCet oiseau réside dans les prairies et steppes à armoise de l'ouest du continent nord-américain. SystématiqueLe nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Centrocercus urophasianus (Bonaparte, 1827)[2]. L'espèce a été initialement classée dans le genre Tetrao sous le protonyme Tetrao urophasianus Bonaparte, 1827[2]. Sous-espècesD'après la classification de référence (version 5.2, 2015) du Congrès ornithologique international, cette espèce est monotypique (non divisée en sous-espèces). Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) considère la sous-espèce Centrocercus urophasianus phaios comme valide (elle n'est reconnue par aucune autorité taxinomique en 2015), et affirme que cette population n'a pas été observée depuis le début du XXe siècle dans son ancienne aire de répartition, dans la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique. Liens externes
Notes et références
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