Le projet est dévoilé en comme le canular de deux étudiants en arts graphiques[14],[15]. Ils ont, dans l'espace de ces quatre années, lancé une nouvelle légende urbaine, des internautes s'interrogeant sur la possibilité d'utiliser le dispositif imaginaire pour toutes sortes de fins, qu'il soit implanté à l'insu d'un sujet qui se mettrait à « entendre des voix » ou qu'il serve pour des opérations d'espionnage.
En , Auger revient sur ce projet dans sa thèse de doctorat[16]. En , il présente leur travail comme une expérience de pensée, tout en maintenant l'ambiguïté sur sa réalisation[17].
Par la suite, une technologie d'audioprothèse recourant à la conduction osseuse depuis une prothèse dentaire, amovible contrairement au projet d'Auger et Loizeau, est développée par la société Sonitus Medical aux États-Unis sous la marque SoundBite(en) ; elle est ensuite améliorée par Sonitus Technologies comme moyen de communication pour l'armée des États-Unis[18].
↑(en) James Auger, « Verisimilitude : Design fiction or design faction? », dans Why Robot? : Speculative design, the domestication of technology and the considered future (thèse de doctorat), Royal College of Art, (lire en ligne), p. 153–164.
↑(en) Adrien Naveau, Rawen Smirani, Murielle Rémy, Philippe Pomar et Florent Destruhaut, « Cybergology and bioprinting : The biotechnological future of maxillofacial rehabilitation », International Journal of Maxillofacial Prosthetics, vol. 2, no 1, , p. 20–26 (DOI10.26629/ijmp.2019.05, HALhal-02483977).