Né en région parisienne de parents réunionnais, il arrive à La Réunion à l'âge de cinq ans puis repart en Métropole à quinze ans afin de suivre des études artistiques.
Il devient ensuite professeur d'arts plastiques en zone d'éducation prioritaire avant de trouver un poste à La Réunion pour y enseigner le dessin au collège de Bras-Panon. Après plusieurs années d'enseignement dans l'île, il quitte l'Éducation nationale pour se consacrer à la bande dessinée et part s'installer en Métropole[1].
Parallèlement à ses études, il a commencé ses premières bandes dessinées et a collaboré à la revue Le Cri du Margouillat et publie Tiburce aux éditions Centre du Monde, en 4 tomes et en créole. Mais c'est avec Malika Secouss (9 tomes), tableau critique et humoristique de la banlieue, qu'il se fait connaître.
Par ailleurs, Téhem a dessiné à titre gratuit en 2006 tous les visuels de la campagne de solidarité internationale Pas d'éducation, pas d'avenir.
Toujours chez l'éditeur Centre du Monde, il a plus tard contribué aux albums collectifs Marmites créoles en 2010[4],[5], Musiques créoles en 2011[6],[7] et Légendes créoles en 2013.
Dans Chroniques du Léopard, publié en 2018, il dessine La Réunion à la veille de la libération de l'île en 1942 et croque des lycéens qui deviendront pour certains des personnalités politiques importantes dans l'île et au niveau national : Albert Ramassamy, les frères Paul et Jacques Vergès, Raymond Barre[8].
Avec Piments Zoizos - Les enfants oubliés de la Réunion, paru en 2020, il explore une nouvelle facette de l'histoire de La Réunion, celle des enfants de la Creuse[9],[10].
Publications
Tiburce, Centre du Monde, 6 Tomes. 1996. Tiburce-L'intégrale 1, Centre du monde/Glénat, réédition. 2018