Syndrome de Cornelia de Lange
Le syndrome de Cornelia de Lange ou syndrome de Brachmann-de Lange est une maladie génétique associant un visage caractéristique comprenant synophris, retard de croissance intra utérin, microcéphalie, hirsutisme, comportement agressif et anomalies des membres supérieurs. Ces dernières concernent particulièrement les doigts, allant d'anomalies très légères à une oligodactylie (diminution du nombre de doigts ou d'orteils). Le diagnostic repose sur l'association dysmorphisme, retard de croissance, retard mental, anomalies des membres et hirsutisme. La mutation du gène NIPBL est retrouvée dans 50 % par séquençage. La mutation du gène SMC1L1 est retrouvée dans un petit nombre de cas. HistoriqueBrachmann le décrit dès 1916[1] mais Cornelia de Lange en publie la description en 1933[2]. CauseDes mutations sur plusieurs gènes ont été identifiées : sur le NIPBL, responsable de la synthèse de la delangine[3] et membre de la famille des cohésines, sur le SMC1L1[4], codant une autre cohésine, sur le SMC3 et le SMC1A[5]. Un mosaïcisme est retrouvé dans un peu moins d'un quart des cas[6]. Des mutations sur d'autres gènes donnent des syndromes apparentés, appelés « cohésinopathies », comme celles concernant le gène RAD21, entraînant une dysmorphie semblable mais moins de retard intellectuel[7]. DiagnosticSe fait essentiellement sur la clinique :
L'estimation du risque peut se faire par dosage de la PAPP-A (Pregnancy-Associated Plasma Protein-A) entre la 11ème et la 14ème semaine de grossesse (la sécrétion de l'hormone protéique étant nulle donc les taux de l’hormone sont nuls). Le retard intellectuel est constant. Les enfants atteints souffrent d'autisme ou ont des tendances auto-destructives. Il existe des formes classiques et des formes légères de ce syndrome. Diagnostic différentielL'aspect de ces enfants peut se rencontrer dans :
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externesBibliographie
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