Docteure en sémiologie[réf. nécessaire], elle enseigne depuis quelques années[évasif] la littérature québécoise à l’Université Trent à Peterborough (Ontario). Collaboratrice à Lettres québécoises et membre du collectif de rédaction de la revue XYZ dans les années 1990, elle publie de nombreuses nouvelles dans imagine..., Moebius, L’ASFFQ, Nouvelle Donne, Tesseracts, entre autres, de même que plusieurs articles sur la science-fiction. Elle cosigne avec Brigitte Caron un roman (Elle meurt à la fin, Paje, 1994) et traduit également en collaboration avec Suzanne Grenier des romans de Leona Gom et de Nancy Kilpatrick.
Sa nouvelle, La Guerre sans temps (Solaris 143), qui forme un chapitre du roman Terre des autres (Alire, 2004)[2], remporte, en 2002, le prix Boréal de la meilleure nouvelle, en 2003, le prix Aurora de la meilleure nouvelle de science-fiction canadienne francophone. En 2004, Terre des autres vaut à l'auteure le Prix Jacques-Brossard de la science-fiction et du fantastique et en 2005 le prix Boréal du meilleur roman. En 2011, elle publie un second roman de science-fiction: La Saga d'Illyge (Alire, 2011).
En 2017 elle fait paraître coup sur coup le récit méta- et autofictionnel Une sorte de nitescence langoureuse (Alire, 2017) et un premier recueil de poésie: Oubliez (Prise de parole, 2017). Pour ce recueil, elle remporte le Prix Trillium de poésie francophone 2018. Son plus récent recueil de poésie, À croire que j'aime les failles, a paru en 2020 (Prise de parole, 2020).
« Nous n’aurons pas eu le temps ». Dans Mathieu Villeneuve. Futurs. Montréal : Triptyque, 2020.
« Me projeter ». Dans Collectif. Résidence. Imaginer l’après. Sudbury, Prise de parole, en ligne. (https ://www.prisedeparole.ca/wordpress/wp-content/uploads/2020/07/Imaginer-lapres.pdf