Elle fait ses études de médecine à Paris et est interne des hôpitaux psychiatriques de l’Île-de-France. Elle exerce comme attachée de pédopsychiatrie de 1979 à 1981, obtient un CES de psychiatrie, option psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et un DEA de psychopathologie clinique. Elle effectue un complément de formation au Mental Research Institute of Palo Alto, à l'université Stanford en Basic Hypnotherapy et thérapie brève, dans le service du professeur Paul Watzlawick. Elle fait un parcours de psychanalyse et de thérapie familiale systémique.
Elle crée en 1980 le centre de thérapie familiale Monceau à Paris[1], où elle collabore avec Pierre Angel. Avec Pierre Angel et Bernard Geberowicz, elle mène ces années-là des études sur les dépendances ou toxicomanies, en liaison avec leur contexte familial[2]. Elle est cofondatrice et directrice médicale des centres Pluralis[3] et Pluridis[4], ainsi que coprésidente de la fondation française des amis du centre médical Chaim Sheba (FAST)[5].
Sylvie Angel a un intérêt particulier pour l'écriture. Elle est directrice de collection aux Éditions Robert Laffont (collection « réponses ») de 1998 à 2008[4].
Éviter les erreurs médicales grâce à la simulation, Sylvie et Pierre Angel, Éditions Odile Jacob, 2016
Notes et références
↑Cécile Prieur, « La DASS de Paris taille dans le budget d'un centre pour toxicomanes », Le Monde, (lire en ligne)
↑Luigi Onnis, Marco Bernardini, Carlotta Romano et Alessia Veglia, « Le double visage de la lune. La crise de l'adolescence selon une perspective systémique », Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, no 40, , p. 45-58 (DOI10.3917/ctf.040.0045, lire en ligne)