À sa sortie de l'École d'administration, Sylvain Bemba commence sa vie professionnelle à la Direction des finances. Il rédige des chroniques sportives pour un hebdomadaire catholique de Brazzaville. Plus tard, le comité de lecture de Liaison, une revue « qui a joué un rôle capital dans la vie culturelle de notrerégion[Laquelle ?] », l'invite à rejoindre leur équipe : «J’étais très impressionné, à côté d’aînés prestigieux comme Lomami-Tshibamba, le directeur de la revue qui m’a accueilli comme un frère[réf. nécessaire]». Il devient en même temps pigiste dans les bureaux locaux de l'Agence France-Presse. Comme il est toujours fonctionnaire de l'administration coloniale, il utilise le pseudonyme de Martial Malinda. Ses activités de collaborateur pour le Petit Journal le font remarquer au point qu'après l'indépendance, lorsque l'AFP signe un contrat de succession avec l'Agence congolaise d'information, en 1962, il en devient le rédacteur en chef[2]. Il participe à l'hebdomadaire La Semaine africaine, qui paraît à Brazzaville pendant une longue période.[Quand ?]
En 1963, il est lauréat du prix de la nouvelle littéraire pour La Chambre noire. À partir de 1969, il consacre une grande partie de son œuvre au théâtre. Musicologue de formation, il devient ministre de l'information et directeur des affaires culturelles et de la radio. Il est également l'auteur d'une étude : Cinquante ans de musique au Congo Zaïre, publié en 1984. Il est décédé le au Val-de-Grâce en France[3].
1995 : Qui êtes-vous Sylvain Bemba? Entretien avec le "doyen" des lettres congolaises (Sépia)
1996 : Sylvain Bemba, récits entre folie et pouvoir (Editions l'Harmattan), André Djiffack
1997 : Sylvain Bemba, l'écrivain, le journaliste, le musicien, 1934-1995... (Editions l'Harmattan), ouvrage dirigé par André-Patient Bokiba et Mukala Kadima-Nzuji, d'après une Journée d'étude du département de littérature et de civilisations africaines à l'université Marien Ngouabi à Brazzaville en .
↑Grand prix littéraire de l'Afrique noire. Liste des lauréats, [lire en ligne], consulté le 14 avril 2016
Annexes
Bibliographie
André Djiffack, Sylvain Bemba : récits entre folie et pouvoir, Éd. l'Harmattan, Paris, 1996, 149 p. (ISBN2-7384-2729-4)
Mukala Kadima-Nzuji et André-Patient Bokiba (dir.), Sylvain Bemba : l'écrivain, le journaliste, le musicien, 1934-1995 (5e journées d'études, Département de littératures et civilisations africaines de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville), l'Harmattan, Paris, Montréal, 1997, 351 p. (ISBN2-7384-5423-2)
Ange-Séverin Malanda, Lire l'œuvre de Sylvain Bemba, Éd. du CIREF, Paris, 2000, 127 p. (ISBN2-913983-20-0)
Nicolas Martin-Granel, « Bemba, Sylvain », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, p. 51-54 (ISBN978-2-7453-2126-8)
Jacques Chevrier, Littératures d'Afrique noire de langue Française, Nathan Université, coll. "128", Paris, 1999, p. 86, 105-106, 108, 121