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Le , un adolescent de 13 ans, Lucas Vermard, né le [1], se suicide à son domicile par pendaison. Ses parents dénoncent un harcèlementhomophobe subi au collège. L'affaire suscite l'émotion nationale. Une enquête de police est ouverte[1],[2],[3],[4],[5],[6].
Début , le tribunal de première instance d'Épinal reconnaît quatre adolescents, deux garçons et deux filles, coupables d'un « harcèlement ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours » et leur impose une « mise à l’épreuve éducative » à titre provisoire. Mais le , la cour d'appel de Nancy les relaxe : elle avance l'absence d'« effet démontré, sur la santé mentale de Lucas » des propos certes « odieux » tenus en septembre-octobre 2022, et de « lien de causalité » avec son suicide[7]. Le , la famille de Lucas et le parquet général de Nancy se pourvoient en cassation contre cette décision[8]. L'examen du pourvoi en cassation est prévu pour l'été 2025[9].
Le , une enquête de Mediapart révèle que l'enquête administrative n'a pas eu lieu et que d'autres faits de harcèlement ont eu lieu[10]. Cette enquête est relancée par Nicole Belloubet en 2024[11]. En , l'enquête se termine et confirme la situation de harcèlement[12].
Cette tragédie a très librement inspiré la réalisatrice Cheyenne Carron pour une des scènes de son film Que notre joie demeure sortie en 2024 via le personnage de Lucas Gambert. Elle a décrit ladite scène comme un hommage à ce garçon[13].
Le , Séverine Vermard, la maman de Lucas, publie un livre sur son fils "Lucas symbole malgré lui", aux Éditions Harper Collins[14].
↑Richard Gougis, « Suicide de Lucas : pourquoi le parquet demande l'abandon de circonstance aggravante liée au harcèlement scolaire », Midi libre, (lire en ligne).
↑Yves Quemener, « Suicide de Lucas : les quatre adolescents sont relaxés en appel des faits de harcèlement », France 3 Régions, (lire en ligne).
↑« Suicide de Lucas : le parquet général de Nancy et sa mère se pourvoient en cassation », La Montagne, (lire en ligne)
↑Nicolas Scheffer, « Harcèlement scolaire : "Je voudrais que Lucas soit reconnu en tant que victime" », Têtu, (lire en ligne)
↑David Perrotin, « Suicide de Lucas, 13 ans : révélations sur une enquête totalement bâclée », Mediapart, (lire en ligne, consulté le )
↑David Perrotin, « Suicide de Lucas : l’enquête administrative relancée après des mois de silence et de mensonges », Mediapart, (lire en ligne, consulté le )
↑Nicolas Scheffer, « Suicide de Lucas : l'Éducation nationale reconnaît le harcèlement homophobe », Têtu, (lire en ligne)