Stefan Haenni, né le à Thoune, est un peintre et écrivain suisse.
Biographie
Stefan Haenni étudie à l'école supérieure des beaux-arts de Berne, l'histoire des arts et la psychologie à l'université de Berne et pour sa thèse à l'université de Fribourg. Avec ses tableaux Haenni a obtenu en 1980 son premier succès. Il a réalisé entre autres les portraits de l'écrivain arabe Naguib Mahfouz et de la peintre surréaliste suisse Meret Oppenheim.
Haenni a trouvé son thème principal de la peinture orientale après une visite en Égypte en 1990. Œuvres comme West-östlicher Divan de Goethe, les séries des Monde Arabe et Lawrence d'Arabie – nouveaux tableaux sur un film vieux. « Les peintures de Haenni vivent de l’affection pour le monde de l’Orient sans nier leur ancrage dans la culture occidentale et sont des messagers si importants de la compréhension internationale qu’aucun autre artiste suisse n’a à montrer dans cette persévérance et en même temps sa légèreté. »[1]
Les œuvres de Stefan Haenni sont présentes aux musées de beaux-arts en Suisse, et aux banques suisses (BCBE, Credit Suisse et UBS.)
Depuis 2009 il est également actif en tant qu'écrivain. Il a écrit plusieurs romans policiers sur le détective privé de Thoune Hanspeter Feller (Gmeiner Verlag). Les trois premiers romans Narrentod, Brahmsrösi et Scherbenhaufen forment la Trilogie du crime de Thoune, dans laquelle le bouffon de la cour Charles le Téméraire comme Fulehung, Johannes Brahms avec la Sonate de Thoune ou Heinrich von Kleist avec "la cruche brisée" étaient au centre de l’intrigue. En outre, Haenni a publié de nombreuses nouvelles policières, dont la plupart se situent dans l’Oberland bernois et l’Oberland zurichois.
Dans le roman policier contemporain Eiffel’s Guilt (2023), Haenni décrit le plus grand accident ferroviaire de Suisse, causé en 1891 par l’effondrement du pont ferroviaire près de Münchenstein construit par Gustave Eiffel, et il raconte l’histoire d’un survivant qui, à travers les événements tragiques, est sur la piste d’un crime sournois.
Eiffels Schuld - Das grösste Eisenbahnunglück der Schweiz. Gmeiner, Messkirch 2023, (ISBN978-3-8392-0477-1)
Bibliographie
Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft (Hrsg.): Künstlerverzeichnis der Schweiz 1980–1990. Huber, Frauenfeld 1991.
Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft (Hrsg.): Biographisches Lexikon der Schweizer Kunst. Verlag Neue Zürcher Zeitung, Zürich 1998, Band 1.
Steffan Biffiger: Stefan Haenni: Orient und Okzident – Mit Werkverzeichnis Malerei 1978 bis 2008. ArchivArte, Bern 2008, (ISBN978-3-9522302-5-1).
Christoph Geiser: Stefan Haenni: Der Aegyptenzyklus. Galerie Martin Krebs, Bern 1998.
Andreas Langenbacher: Dromedar und Ketzerkönig. In: Stefan Haenni: Kunstmuseum Thun, 24. September bis 1. November 1992.Musée des Beaux-Arts Thoune, Thoune 1992.
Hans Christoph von Tavel: Stefan Haenni: Barocklahoma. Ausstellungskatalog, Galerie Martin Krebs, Bern 1994.