Poulenc compose l'œuvre à la suite de la mort de son ami artiste Christian Bérard. Il a initialement le projet d'écrire un Requiem pour Bérard, mais, en retournant à l'autel de la Vierge noire de Rocamadour, il choisit finalement le texte médiéval du Stabat Mater[1].
Ce Stabat Mater reçoit un bon accueil dans toute l'Europe, et il remporte le Prix du cercle des critiques de New York, comme étant la meilleure œuvre chorale de l'année[2].
Structure
Le Stabat Mater de Poulenc est divisé en douze parties, qui couvrent des atmosphères variables, du sombre au léger et au frivole, même pour les textes les plus sérieux.
Stabat mater dolorosa (Très calme) - Chœur
Cujus animam gementem (Allegro molto - Très violent) - Chœur
(en) Benjamin Ivry, Francis Poulenc, Londres, Phaidon, coll. « 20th-Century Composers », , 240 p. (ISBN0-7148-3503-X, OCLC906729881).
(en) Wilfrid Howard Mellers, Francis Poulenc, Oxford, Oxford university press, coll. « Oxford studies of composers », , 186 p. (ISBN0-19-816337-1, OCLC231589402).