Le terrain a été une dépendance du couvent des Capucins (devenu l'hôpital Cochin) ; sur les plans du XVIIe siècle, il est dénommé « Pré l'Avocat ».
Cette voie privée a été ouverte sous sa dénomination actuelle en 1913[2] par la Société anonyme du square de Port-Royal. Il a été confié aux architectes J. et R. Vieux[3] le soin de construire quinze immeubles de sept étages. Le chantier fut arrêté en cours et c'est une autre entreprise qui acheva les travaux avec de nombreuses années de retard[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
L'entrée du square donne sur l'arrière de l'hôpital Cochin et l'une de ses entrées annexes. Au fond du square se trouve l'arrière de la caserne de pompiers de Port-Royal.
Marie Betbeder (1899-1944), professeure d'anglais au lycée Fénelon, membre du réseau Comète. Elle y cacha avec d'autres habitantes du square, Hélène Pézard (au 9) et Antoinette Six (au 3) des aviateurs anglais durant la guerre. Arrêtée, déportée, elle est morte à Ravensrück[16] ;
André Spire (1868-1966), poète et militant sioniste ;
Michel Reyssat (1924-2017). Révolté par la persécution des juifs mise en œuvre par le régime de Vichy et les Allemands, il décide le de porter une étoile jaune marquée « Swing » pour protester contre cette mesure révoltante. Il fut arrêté le et interné au camp de Drancy avec 8 autres Français non juifs. Il ne fut libéré que le 1er septembre 1942[20].
Fernand Fenzy (1906-1941), architecte, directeur de l'École d'architecture de Paris, membre du réseau de renseignements Phill qui travaille pour l'Intelligence Service, devenu réseau Alibi[21].
Serge Goldberg[22], ingénieur des Ponts-et-Chaussées, urbaniste, ancien directeur de l'établissement public de La Villette et de l'établissement public de la Bibliothèque nationale de France (BnF).
↑Surtout connus pour l'immeuble du 43, boulevard des Capucines, à Paris.
↑Émile Wiriot, Paris de la Seine à la Cité universitaire. Le quartier Saint-Jacques et les quartiers voisins, leurs transformations à travers les siècles, Paris, Tolra, , 623 p. (lire en ligne), p. 278-279 (BNF31658785) (BNF34218854).
↑André Raymond, « Une conscience de notre siècle. Charles-André Julien 1891-1991 », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, vol. 59, no 1, , p. 259–262 (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne Hogenhuis, Des savants dans la Résistance. Boris Vildé et le réseau du Musée de l’homme, Paris, CNRS Éditions, , 222 p. (ISBN978-2-271-06735-7), p. 38.
↑Anne De Bussac Beauchef, Louis Tinayre (1861-1942), artiste-reporter et peintre des campagnes océanographiques du prince Albert Ier de Monaco. Servitudes et grandeur d'une peinture documentaire, Paris 4, (lire en ligne).