« Il y a quelque quarante ans, les horlogers de la rue de Grenelle avaient coutume de régler leurs pendules sur le passage d'un promeneur, dont chaque jour ramenait, à la même heure, la silhouette familière et grave. Comme jadis Emmanuel Kant sur les remparts de Kœnigsberg, Hippolyte Taine allait, de son ermitage de la rue Cassette au square des Invalides, rêver devant l'arbre que Maurice Barrès, dans une page fameuse, appelle “l'arbre de M. Taine”.
C'est ce souvenir que les amis du philosophe ont voulu rappeler en choisissant le square des Invalides pour y placer un modeste monument. […]
Telles sont les raisons dont s'est inspiré le comité qui vient de se former pour l'érection d'un monument Taine au square des Invalides, et qui a pour président M. Paul Bourget, pour secrétaire M. Victor Giraud. Le trésorier en est M. Edmond Fouret, de la librairie Hachette. […] »
Monument à Hippolyte Taine, orné d'un médaillon en bronze sculpté par Oscar Roty, 1931. La stèle porte l'inscription : « A LA / MEMOIRE / DE / HIPPOLYTE TAINE / 1828-1893 / CAUSASRERUM ALTISSIMAS / CANDIDO CONSTANTI ANIMO / IN PHILOSOPHIA HISTORIA LITERIS / PERSERUTATUS / VERITATEM UNICE DILEXIT »[1],[2].
↑Association du Souvenir aux Morts des Armées de Champagne (ASMAC), « Revue Navarin », Bulletin de l'ASMAC, année 1989, p. 8-20.
↑Catalogue officiel de l'Exposition, "Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées le 01 mai 1927", Paris, Imprimerie Paul Dupont, , p. 169.