Cette plante diffère de la précédente [Spermacoce alata], en ce que ſes tiges ſont à ſix angles, que ſes feuilles ſont plus courtes, moins aiguës, qu'elles ont un petit pédicule, & que ſes tiges ſont plus foibles ; celles-ci ne ſe ſoutiennent qu'à l'aide des plantes voiſines.
Les fleurs pouffent également à l'extrémité des rameaux ; elles ſont de couleur bleue, & leurs étamines ſont toutes les quatre placées à l'entrée du tube, & au deſſous de ſes divisions.
Elle croît dans les mêmes lieux.
Les branches de toutes ces différentes eſpèces du même genre, ſont repréſentées de grandeur naturelle. On a groſſi ſeulement les différentes parties des fleurs. »
↑Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 686 p., p. 569
↑(en) John H. Wiersema, Piero G. Delprete, Joseph H. Kirkbride, Jr. et Alan R. Franck, « A New Weed in Florida, Spermacoce latifolia, and the Distinction between S. alata and S. latifolia (Spermacoceae, Rubiaceae) », CASTANEA, vol. 82, no 2, , p. 114–131 (DOI10.2179/17-124, lire en ligne)
↑(en) Piero G. Delprete, « Typification and etymology of Aublet’s Rubiaceae names », TAXON, vol. 64, no 3, , p. 595–624 (DOI10.12705/643.13, lire en ligne)
↑Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 58