Spatangus purpureusSpatangus purpureus
La Spatangue pourpre (Spatangus purpureus) est une espèce d'échinodermes. On l'appelle souvent « oursin-cœur » en raison de la forme de sa coquille. DescriptionC'est un oursin irrégulier : sa bouche est située sur un côté du test (la coquille), formant un « avant », et l'anus a migré vers le pôle opposé pour former un « arrière » légèrement pointu, ce qui donne au test de cet oursin une forme de cœur, dont il tire son nom. Il est parfois confondu avec d'autres oursins-cœur (Spatangoida) comme Echinocardium mediterraneum (plus petit et pentagonal) ou L'« œuf de Grisard » Echinocardium cordatum (plus petit et plus foncé).
Habitat et répartitionCet oursin se trouve sur toutes les côtes françaises, de la Méditerranée à la Manche, et en Atlantique de la Norvège au Sénégal[1]. Écologie et comportementAlimentationCet oursin est un fouisseur : il vit enterré dans le sable, qu'il filtre en grandes quantités pour en extraire la matière organique (le biofilm : algues, bactéries...) dont il se nourrit. Des podia péribuccaux digités (« phyllopodes ») prélèvent les sédiments situés face à l'animal et les acheminent vers la bouche[1]. RespirationL'animal génère un courant d'eau à la surface de son corps, courant dont le rôle majeur est respiratoire. Le courant est créé par la ciliature des clavules (piquants à la fois glandulaires et ciliés) groupés en bandes étroites (fasciole) dont les tracés occupent des régions apicales, ambitales ou postérieur du corps de l'oursin. Les courants sont centrifuges sur la face aborale ; là ils circulent plus particulièrement le long des ambulacres latéraux (antérieurs et postérieurs) qui abritent les podions respiratoires. Sur la face orale, les courants sont pour partie centripètes et pour l'autre dirigés postérieurement. Relations aux autres espècesIl vit souvent en symbiose avec un ver polychète, Malmgreniella castanea[1]. Ses principaux prédateurs sont la grande étoile-peigne (Astropecten aranciacus), les coquillages « casques » (Galeodea echinophora) et les daurades[1]. Références taxinomiques
Notes et références |
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