Le signe de la soustraction est le symbole « − », qui se lit « moins ». Par exemple, on lit 3 − 2 = 1 comme « trois moins deux égale un ».
On peut regarder la soustraction de deux manières différentes[1]:
par réduction : que reste-t-il de si on lui enlève ? Que reste-t-il de 5 objets si on en enlève 2 ? Il reste objets (autrement dit, calculer , c'est, intuitivement, « diminuer a de b ».
par complément : pour passer de à , que faut-il ajouter? Pour passer de 2 à 5 que faut-il ajouter? Il faut ajouter .
Les éléments sur lesquelles porte la soustraction sont les termes de la soustraction et le résultat de la soustraction est nommée différence[2] : la différence entre et est le résultat de la soustraction
Cas particulier des nombres
Définition
On écrit quand est le nombre qu'il faut ajouter à pour obtenir , c'est-à-dire quand . Il est parfois possible que la soustraction ne puisse pas être effectuée[2] : dans l'ensemble des entiers naturels, il est ainsi impossible de soustraire 9 à 2 car 2 est plus petit que 9.
Le même signe «» est utilisé pour noter l'opposé d'un nombre : est l'opposé de , c'est le nombre tel que . Il ne faut pas confondre ces deux symboles, mais le contexte permettra toujours de les différencier.
On montre alors que la soustraction est une opération définie sur tout entier, et qu'on a en fait . En français, on peut alors dire que « soustraire c'est ajouter l'opposé ».
Propriétés algébriques :
;
;
.
Propriétés non respectées
la soustraction n'est pas commutative : en général
la soustraction n'est pas associative : en général .
Un point important est alors de gérer un enchainement d'opérations avec des «» et des «». Par exemple . En reprenant la règle générale indiquant que soustraire, c'est ajouter l'opposé, il suffit de traiter l'opération comme une succession d'additions . On peut donc alors développer des stratégies diverses:
imaginer un parenthésage en commençant par la gauche , et on obtient donc . Autrement dit, on fera les calculs progressivement de gauche à droite.