Soulèvement de la Serbie en 1941

Soulèvement de la Serbie

Informations générales
Date -
Lieu Territoire du commandant militaire en Serbie
Casus belli Invasion de la Yougoslavie
Issue Victoire du Troisième Reich : répression du soulèvement
Belligérants
Partisans (Yougoslavie) et Tchetniks (31 août – 1 novembre) Tchetniks (à partir du 1 novembre) Troisième Reich
Pertes
4 000 Partisans et Tchetniks[1] 200 tués, 400 blessés[2]

Notes

35 000 rebelles et civils massacrés en représailles[3]

Seconde Guerre mondiale en Yougoslavie

Le soulèvement de la Serbie est une rébellion commencée en juillet 1941 par les communistes de Yougoslavie contre l'armée d'occupation du Troisième Reich et leurs auxiliaires collaborationnistes sur le territoire du commandant militaire en Serbie. Les Partisans yougoslaves commencent par créer des diversions et mener des sabotages tout en attaquant les personnalités de l'administration collaborationniste de Milan Aćimović. Fin août, certains Tchetniks rejoignent la révolte et libèrent Loznica (en). La rébellion prend des proportions massives. Les Partisans et les Tchetchiks capturent certaines villes que la garnison allemande, peu nombreuse, a désertées. À l'Ouest de la Serbie, les Partisans libèrent d'importants territoires et leur donnent le nom de République d'Užice. À mesure que progresse le soulèvement, des dissensions opposent les deux factions : les Tchetniks se battent pour le gouvernement en exil tandis que l'armée populaire de libération yougoslave est favorable au socialisme. Fin octobre, le chef Tchetnik Dragoljub Mihailović abandonne le combat.

Les armées allemandes déploient une vaste armée pour mater la rébellion par une campagne de terreur massive. Les Partisans, réfugiés en Bosnie, reviennent dans la seconde moitié de l'année 1944 pour l'offensive de Belgrade

Références

  1. Kosta Nikolić et Nebojša Stambolija, « Royalist Resistance Movement in Yugoslavia », Istorija 20 veka, Institut za savremenu istoriju (consulté le ) : « By the end of December 1941 around 4,000 insurgents had been killed in fighting and 35,000 hostages had lost their lives », p. 16
  2. Kosta Nikolić et Nebojša Stambolija, « Royalist Resistance Movement in Yugoslavia », Istorija 20 veka, Institut za savremenu istoriju (consulté le ) : « The uprising in Serbia during the summer and autumn of 1941 did not inflict serious losses to the German army (approximately 200 German soldiers were killed and 400 were wounded). German documents show the brutality with which the Wehrmacht handled the Serbian rebellion. », p. 16
  3. Nikolić, Kosta. Mit o partizanskom jugoslovenstvu. Beograd: Zavod za udžbenike, 2015, page:337, "Само у периоду од 1. септембра до 20. децембра 1941. године убијено је најмање 35.000 људи (устаници погинули у борбама и цивили стрељани у одмаздама)."