Solita SalgadoSolita Salgado
María Soledad Salgado dite Solita Salgado, née le à Bogota et morte le à Paris[1], est une nageuse et militaire qui est d'abord colombienne puis naturalisée française en 1928. BiographieEnfanceSolita Salgado est la fille d’un homme d’affaires colombien et d’une Jurassienne[2]. Nageant depuis l'âge de 10 ans sous l'impulsion de son père, elle évolue au club des Mouettes de Paris[2]. Elle étudie au lycée Victor-Duruy puis lycée Molière[2]. Carrière sportiveSolita Salgado participe le 21 août 1927 à la traversée de Paris à la nage, nageant 8 km en 2 h 22 min 30 s[2]. Elle est championne de France du 100 mètres dos à deux reprises (en 1929 et 1932)[2] et championne de France du 400 mètres nage libre à deux reprises (en 1929 et 1934)[2]. Le , à Paris, celle-ci bat le record d’Europe de l’épreuve de nage libre sur 500 mètres que détenait la Néerlandaise Marie Braun en sept minutes, 50 secondes et six dixièmes[2],[3],[4]. En août 1930, elle arrive première des épreuves de 100 m nage libre en 1’20’’ et 100 m dos lors des championnats du monde universitaire à Darmstad[2]. Elle participe au 4x100m nage libre des championnat d'Europe de natation de 1931 et arrive 4e[5]. Elle est championne de France de natation sur 400 mètres nage libre avec Louisette Fleuret en 1934[6]. Aux championnats d'Europe de natation de 1934, elle arrive 4e[5]. Elle remporte le prix de l'Académie des sports récompensant la meilleure sportive en 1929[7], et la médaille d'or de l’Éducation physique en 1938[8]. Carrière militaireSolita Salgado s'occupe des blessés du front des Alpes au cours de la seconde guerre mondiale[2]. Elle rejoint les Forces françaises de l'intérieur en juin 1944, dans le groupe Fidèle (Jura), puis devient engagée volontaire dans l’Armée de l'Air en septembre 1945 (bataillon de l'air 117)[9]. Elle sert ensuite dans le service de sante des armées en 1947 puis sert à Saïgon en 1954 à l'état-major du GATAC-Nord avant son rapatriement en octobre 1955[9]. Elle est détachée au Sahara en novembre 1958 pour le 3e bureau de l'État-Major[9]. Elle est spécialiste du personnel féminin de l'Armée de l'air française [10]. Elle termine sa carrière en 1969 avec le grade de commandant[9]. Elle est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945[11]. Distinctions
Références
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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