Société nationale d'électricité du Sénégal

Senelec
logo de Société nationale d'électricité du Sénégal
illustration de Société nationale d'électricité du Sénégal
Agence Senelec de Rufisque

Création
Fondateurs gouvernement sénégalais
Forme juridique société anonyme
Slogan L'énergie de tous les possibles
Siège social 28, rue Vincens, BP 93 Dakar
Drapeau du Sénégal Sénégal
Activité énergie électrique
Filiales Akilee Exellec Proquelec Simelec
Effectif 2 950
Site web senelec.sn

Chiffre d'affaires 350 472 680 USD (2016)

La Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec) est une société anonyme à capitaux publics majoritaires, concessionnaire de la production, du transport, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique au Sénégal.

Histoire

La société est créée après la nationalisation et fusion des deux entreprises de production, transport et de distribution d'électricité en 1983[1]: Société sénégalaise de distribution d’énergie électrique et Électricité du Sénégal, EDS.

En , Hydro-Québec International, filiale de la société publique québécoise Hydro-Québec et la française Elyo, filiale du Groupe Suez Lyonnaise des Eaux entrent au capital, dans une transaction de 39,1 milliards de francs CFA pour le rachat de 34% des actions de la SENELEC[2].

Les deux partenaires se retirent l'année suivante en raison d'un différend entre l'état sénégalais et les deux investisseurs internationaux au sujet des orientations stratégiques de l'entreprise[2].

Activités

Senelec à Ziguinchor

Son siège social se trouve à Dakar.

Le classement des 500 meilleures entreprises africaines[3]situe la société à la 244e place en 2007 (contre 233e l'année précédente). C'est la cinquième entreprise sénégalaise dans ce palmarès annuel.

La Senelec s'occupe de l'électrification en milieu urbain, qui reste rentable de par la concentration des usagers, tandis que l'électrification rurale est déléguée à l'Agence Sénégalaise de l’Électrification Rurale (ASER). Elle participe aussi au développement de l'énergie solaire photovoltaïque avec des projets comme Senergy 2 (de), financé par GreenWish Partners à Bokhol[4].

Elle est membre du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain, EEEOA.

Notes et références

  1. Loi 83-72 du 5 juillet 1983
  2. a et b Ismaïla Dieng, « Sénégal: Hydro-Québec-Elyo : Les raisons d'une séparation à l'amiable », sur Le journal de l'économie, (consulté le )
  3. The Africa Report, n° 6, avril-juin 2007, p. 98
  4. Amadou Ndiaye, « Le Sénégal se dote de sa première centrale solaire à Bokhol », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (fr) Marc Bellitto, Une histoire du Sénégal et de ses entreprises publiques, L'Harmattan, Paris, Budapest, Turin, 2002, 328 p. (ISBN 2-7475-1956-2)
  • (fr) Mame Less Dia, SENELEC : les enjeux secrets : grève, privatisation, le clan des Français, complicités occultes, Cado Presse, Dakar ?, 1993
  • (fr) Ibrahima Diakhate, Pratiques en formation des cadres à la Société nationale d'électricité du Sénégal (SENELEC), École des Hautes Études Commerciales (Québec), 1991 (M. Sc.)

Liens externes