Société de l'Acadie du Nouveau-BrunswickSociété de l'Acadie
du Nouveau-Brunswick
La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est une association qui milite et agit pour la défense des droits des francophones, Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick. HistoriqueLa Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est fondée en 1973[2]. Elle était alors appelé Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick (SANB) puis, en 1988, adopte le nom de la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick avant de devenir, en 2008, la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick. La SANB est membre de la Société nationale de l'Acadie (SNA)[2], fédération qui regroupe les quatre grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL)[3], la Société acadienne et francophone de l'Île[4] (SAF’Île, formellement connue comme la Société Saint-Thomas d’Aquin de l'Île-du-Prince-Édouard) et la Fédération Acadienne de la Nouvelle-Écosse[2]. Mission et objectifsElle vise la défense et la promotion des droits de la communauté acadienne et francophone du Nouveau-Brunswick[5], qui représente 33 % de la population[6]. Son mandat consiste à revendiquer les droits des francophones et des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick, à promouvoir la francophonie ainsi que son épanouissement aux niveaux provincial et fédéral. Sa priorité actuelle est l'aménagement linguistique et culturel, notamment au niveau éducatif[7]. StructureLa SANB est composée d'un conseil d'administration de neuf personnes, qui est l'organe de décision de l'organisme[8]. La présidence est élue à suffrage universel des membres. RéalisationsLa SANB a joué un rôle dans l'adoption, en 1981 par la province, de la Loi 88 reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques. Par la suite, elle a demandé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d'enchâsser cette loi dans la Constitution canadienne, ce qui s’est réalisé en 1993[9]. Aujourd'hui, la SANB joue un rôle de facilitateur de concertation entre les organismes francophones de la province afin de valoriser la solidarité acadienne à travers la province. Elle joue également un rôle à plusieurs niveaux, comme la recherche de l'inclusion[8], l'augmentation de l'immigration francophone ou le soutien à l'AFMNB à la pleine municipalisation du territoire[10]. Notes et références
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