La présentation de la Slax sur un média externe (CD, DVD, clef USB, etc.) permet de lancer le système sans installation, à la condition que ce média puisse être amorcé au démarrage de l'ordinateur.
Comparativement à l'installation sur CD (ou DVD), la clé USB présente des possibilités étendues propres à ce support :
possibilité de sauvegarde de données sur la clef, soit de façon automatique si cette option a été choisie, soit manuellement ;
ajout de programmes via des modules additionnels ;
absence de nécessité d'opération de gravure ;
démarrage plus rapide, et utilisation beaucoup plus souple qu'avec un CD.
Par ailleurs, la création d'une clef USB « bootable » se fait par une simple ligne de commande, que ce soit sous Windows ou sous Linux.
Historique
Cette distribution live est l'une des toutes premières à être apparue au début des années 2000. Elle a participé à la diffusion des live CD.
La distribution Slax s'appelait à l'origine "Slackware-Live"[1].
Elle a été conçue à partir de la distribution Linux Slackware et est le fruit du travail du Tchèque Tomas Matejicek, spécialiste de la création de live CD[2].
La version 6, qui date de , marque un tournant dans la construction du système avec l'utilisation d'une nouvelle forme de modules dont l'extension de fichier est .lzm[3],[4].
Depuis la version 9, sortie en , n’est plus basée sur Slackware mais sur Debian.
Modules
À partir de la version 6, les modules utilisés sont des *.lzm qui utilisent une technique de compression (LZMA) beaucoup plus efficace. La conversion des anciens modules (*.mo, désormais obsolètes) est toutefois possible, ce qui met à la disposition des utilisateurs une bibliothèque impressionnante de logiciels. Toutefois il est conseillé d'utiliser les nouveaux modules (*.lzm) afin d'éviter certaines incompatibilités. Un module peut être activé et désactivé « en live » selon les besoins. Si l'on veut intégrer un module au système de manière permanente, il suffit de le copier sur le média dans un répertoire approprié.